Napoléon aimait à dire qu’il ne savait pas ce qu’il allait faire, lui le symbole du volontarisme était poussé par les évènements, plus qu’ils ne les contrôlaient.
Pour Obama, « ce sont les évènements qui dirigent et vont diriger son action plutôt que lui-même qui en décidera « .
Toujours est il, que l’action, l’activisme débridé risque d’être et va être un impératif.
A cela, on peut rapprocher la situation chinoise. On avait beaucoup parler de découplage, mais ce découplage n’existe que dans les têtes.
Si la Chine a fait un plan de relance colossal, c’est parce que les problèmes sont colossaux.
Crise industrielle, crise immobilière, crise boursière, crise financière, il n’y a AUCUNE différence avec les pays de la triade, Amérique, Japon, Europe, sinon que la Chine reposait essentiellement sur la croissance de ses exportations, que ses infrastructures sont en retard et sa protection sociale (très) réduite.
Penser, là aussi que la crise économique se traduira par une simple baisse de la croissance et qu’il lui reste des marges de manoeuvres à cause de ses excédents budgétaires passés, est illusoire.
TOUS les canaux, toutes les relations, tout ce qui faisait la mondialisation, désormais véhiculent la crise, par ces canaux, passent les rats qui nous amènent la crise.
Toutes les interactions aux 4 coins du monde, qu’on nous présentait comme positives se retournent désormais contre le système, et ses thurifaires semblent simplement, ne pas l’avoir prévu, ne pas réaliser que désormais, par ces mille canaux, ne viennent plus les richesses, mais la misère, la faim.
Nous nous trouvons, devant ces nouvelles, comme les cités marchandes du moyen-âge. Elles guettaient le retour des navires, chargés de nouvelles, de richesses et des marins de retour au pays.
Mais, la rançon de ces nefs chargés, c’était qu’au milieu des retours, il y avait aussi, les rats, la peste, la mort.
Dans toutes les cités maritimes, les hôpitaux de l’époque avaient des cas de maladies d’un bout à l’autre de l’année.
La plupart du temps, elle était contenu dans ces limites, les gardiens de ces lieux étaient des survivants immunisés et grassement payés, mais parfois, l’épidémie s’en échappait. C’était le risque à courir.
Si l’ouverture au monde était censé apporter la prospérité, en apportant les « marchés » et les « produits », désormais, la contraction à l’autre bout du monde, apporte la contraction ici.
Les sempiternelles « ici, c’est pas pareil », entendu et répété jusqu’à l’écoeurement, notamment en matière immobilière sont simplement l’effet d’un différé.
Une épidémie, comme une dépression, comme une récession, ça n’est pas pressé pour se répandre. Mais, souvent, c’est très compliqué de l’arrêter.
Mardi 18 novembre 2008.
Et maintenant l’explosion de la plus grande des bulles, celle de la mondialisation….
Il suffisait d’attendre.
Bonjour et merci pour votre blog, que je découvre seulement aujourd’hui.
Je vous (et nous) souhaite juste un destin différent de celui de Cassandre…
Petit florilège illustré : Ces crises qui ont ruiné les particuliers.
http://www.journaldunet.com/economie/finance/dossier/argentine-russie-thailande-ces-crises-ont-ruine-les-epargnants/ces-crises-qui-ont-ruine-les-particuliers.shtml
Y-a-t-il un prix Nobel d’économie dans la salle pour constater que ce système, à force de sous-payer le travail a paupérisé les consommateurs, et donc s’est sabordé tout seul ? Voir Carlos Goshn et ses copain se désoler de ne plus vendre des voitures qui coûtent la peau des c… laisse pantois. A force d’augmenter les prix et de baisser les salaires, on s’étonne encore que la consommation s’effondre… Le plus drôle est que les gens qui nous dirigent semble ne pas comprendre d’où viens la crise. L’économie n’est plus une science, mais une croyance religieuse qui nous fait foncer droit dans le mur.
Comment veux-tu qu
Et Henry Ford, le grand homme, qui tenait à ce que ses ouvriers puissent s’acheter ce qu’ils produisaient …
Il doit se retourner dans sa tombe!
Lui-même se payait au même niveau que ses ingénieurs. On lui collait le sobriquet de « milliardaire anti-capitaliste ». Besancenot en tomberait raide !
On pourrait parler des Michelin, Godin, etc.
Pour compléter JérômeL, l’économie (en grec signifie « administration-organisation de la maison ») sert de support aux dogmes, le dernier en date étant le mondio-libéralisme.
Jusqu’à ce que les lois de la Nature, qui ont toujours le dernier mot, rattrapent tout ça !
@JéromeL
Les salariés de la branche métallurgie (3,6 millions) viennent de recevoir une augmentation de 4,2% suite à l’accord entre le patronat et les syndicats (cela sans bloquer les usines)
C’est Jean Claude Trichet qui va ne pas être content .
http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2008/10/27/04004-20081027ARTFIG00520-trichet-troque-la-main-de-fer-pour-le-gant-de-velours-.php
PS : j
Toujours est il, que l’action, l’activisme débridé risque d’être et va être un impératif : bonne description de ce que fait Sarkozy.
@abdel
n’oubli pas que tout le monde a pousser l’allemagne a préconiser la relance. Eux il ont choisi de ne pas stopper leur outil de travail et ont entre autre permis a certain d’améliorer leur pouvoir d’achats donc la relance de la consommation. M’enfin je pense surtout que cela coute trés cher de redemmarer un four qui a été arrété.