Un suicide.

Cochon « Pardonnez-moi de n’avoir pas pu sauver l’entreprise. « 
Ce chef d’entreprise qui vient de se suicider était un VRAI chef d’entreprise.
Un VRAI capitaliste, qui crée à la force du poignet, avec une compétence réelle et un savoir-faire réel.
On ne peut que respecter ce genre de créateurs.
Le respect de cette personne, veut dire aussi une autre chose.
On ne DOIT pas respecter, les manipuleurs de sous, les Madoff et autres (fort nombreux).
Ils ne sont rien et d’ailleurs, atteignent vite leurs limites.
Madoff, à l’origine, n’était sans doute pas malhonnête.
Simplement incapable de donner les rendements promis.
Il a donc pillé, volé, abusé, tout ce qu’il était capable de voler, piller, abuser.

L’un est un parasite, l’autre avait crée son entreprise, et crée 120 emplois.
L’un se porte fort bien, persifle, et atteindra le terme de sa vie, sans doute en plein milieu d’un procès, mais il est douteux qu’il ne purge jamais de peine et en tout cas, sera incapable de rembourser qui que ce soit.
Il laisse un beau merdier derrière lui, 50 ans de procès à tout dénouer.
Pour l’autre, une misère aurait suffit pour le sauver. Et lui sauver la vie.
« un vrai savoir-faire à la française, alors quoi de ce gouvernement, de ses promesses, qu’en est t’il aujourd’hui ? Combien faudra-t’il d’entreprises mises sur le carreau, jetée en pâture aux repreneurs à un euro, aux liquidateurs judiciaires, pour que ce gouvernement se remonte les manches et se jette à fond dans le sauvetage du savoir-faire à la française ????  « .
J’ai vu, il y a 5 ans disparaitre une scierie d’un village. Il y avait 20 emplois directs. Le village ne s’en est jamais remis. Il aurait suffit de 30 000 euros de garantie (une caution bancaire).

Je serais curieux de savoir, combien les 20 licenciements ont coutés à la collectivité…
Entre les pertes de recettes, les indemnisations diverses, l’impact sur le marché immobilier local, l’appauvrissement généralisé, sans doute vingt fois plus, la première année seulement.
Pour ce qui est du parc de machines, il est souvent devenu ferraille.
Quand à sauver les banques, c’est encore et toujours, de la confiture aux cochons.
Bien entendu, il y a une différence énorme. Dans le « cochon tout est bon », dans le banquier, rien.

Vendredi 26 décembre 2008.

Un commentaire

  1. Il faut éliminer tout ce système bancaire parasitaire qui en vient à tuer la bête dans il suce le sang . Interdire les spéculations de toutes sortes . Ré-industrialiser le pays .Donner la priorité absolue à la production.
    Les mesures de bon sens ne manquent évidemment pas mais hélas dérangeraient beaucoup trop de monde qui profite du système et qui sont bien souvent acoquinés avec le pouvoir politique au travers de puissants lobbys.

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