On me dit que je ne parle pas assez des « avantages » et des « inconvénients » du Robien nouveau.
Hors, le Robien, c’est un cadre juridique.
Quand on procède à un achat immobilier, c’est, où pour se loger, où pour louer.
Dans ce cas là, la moindre des choses est d’être informé du marché local.
En tout état de cause, la rentabilité doit être atteinte HORS dispositif fiscal.
Ce bâtiment, par exemple, monument historique, a été vendu en appartements, il y a déjà presque 10 ans, dans toute l’Europe.
La réhabilitation a été de qualité.
La défiscalisation s’adressait à de gros revenus.
Merci Patrick pour cette analyse exhaustive
Merci Patrick pour cette analyse exhaustive
Oui merci pour votre article un peu plus agréable à lire que d’habitude et qui peut donner envie de lancer une discussion. Je suis d’accord que la rentabilité doiit être atteinte avant defiscalisation ce qui ne me semble plus le cas avec les prix actuels. Il faut effectivement également connaître le contexte, ce qui signifie souvent acheter a coté de chez soi.
Dans mon cas, j’ai fait partie des premiers de Robien ( 94000 euros pour un loyer de 500 euros aujourd’hui sans aucune vacance locative jusqu’à maintenant, rentabilité brute de 6.4%): aucun regret. Je ne gagne quasiment rien après frais, mais comme j’ai tout emprunté, il n’y a aucune mise de fond et c’est tout bénéfice. En revanche je défiscalise à fond, donc l’opération est finalement …très gagnante (pour l’instant). En revanche, je suis repassé récemment dans une cahute pour un projet toujours a coté de chez moi. Pour une même surface, le vendeur m’annonce un loyer de 500 euros ( le même que mon premier de Robien, donc pas d’arnaque) mais le prix est de …. 172 000 euros (avant négo) à comparer à mon 94000 euros d’il y a qq années. La surévaluation du cout est facile à calculer (mais il faut prendre en compte la négo et l’inflation et j’avais sans doute fait une bonne affaire à l’époque). Conclusion: le de Robien c’etait bien au début, aujourd’hui l’inconscience des acheteurs ( avidité pour certains ?) a changé la donne. Le scénario optimiste: comme plus personne n’achète, il y a vraisemblement plein de locataires aujourd’hui. Et comme le volume de construction baisserait ( ca doit dépendre des régions …) dans quelques années, il y aura peut etre pénurie et on pourra peut être bien vendre ? A suivre.