Les banques italiennes sauvées du subprime faute de parler anglais.
C’est C. Tremonti qui le dit.
Avec ça, on peut voir aussi une culture italienne atavique : on repére une arnaque à 150 kilomètres, surtout bancaire (synonyme).
Et les banquiers italiens ne demandent d’ailleurs même pas d’aide.
On peut constater que la culture dominante anglo-saxonne, si elle était censé être la langue de la communication et de l’information, servait surtout à désinformer et à abandonner tout sens critique vis-à-vis du « modèle » économique.
On peut rajouter que, même sans être de culture britannique, on peut être aussi, totalement intoxiqué. Le cas de petit-Nicolas, trouvant génial, USA, Grande Bretagne et acharné à les imiter par le paquet fiscal dont il refuse de se dédire, est quasi psychiatrique.
C’est le déni de réalité le plus absolu.
Il est vrai aussi qu’avec un PIB officieux de 40 %, l’Italie a aussi une tendance à s’arranger avec les chiffres.
L’Italie ne sera donc pas coulé par ses banquiers, seulement par sa dette immobilière, sa dette étatique, les placements foireux à l’étranger, sa crise industrielle, ce qui est déjà beaucoup.
« Les entreprises italiennes ont souvent un holding au Luxembourg, une marque déposée aux Pays-Bas, une structure commerciale en Suisse ou en Autriche et des investissements en Europe centrale. »
En ces temps hasardeux, une telle politique est risquée.
J’adore l’humour italien, un joyeux drille, ce Tremonti.
Il faut dire, qu’aux italiens, on la leur fait pas. A une époque, banquier et italien, c’était synonyme. D’ailleurs, pour ce qui est d’une choucroute bancaire et d’un krach, on n’a jamais fait mieux que le krach des lombards, Bardi et Peruzzi, au XIV° siècle. Ce qui reste à savoir, c’est si cette fois, on a réussi à faire aussi bien.
Mais, si ce cas de figure se concrétisait, ce qui est embêtant, c’est qu’il n’y aura personne pour témoigner. En effet, au XIV° siècle, le krach avait pratiquement duré un siècle.
Lundi 16 Février 2009.
Pour info :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=51651
Alors Patrick,
même pas un mot sur la guadeloupe, Toi qui pronait les révolutions. C’est vrai que c’est beaucoup plus marrant lorsque se cela arrive chez les autres.
Bonjour Patrick,
« Il est vrai aussi qu’avec un PIB officieux de 40 %, l’Italie a aussi une tendance à s’arranger avec les chiffres. »
Je ne comprends pas bien le sens de cette phrase. Doit-on comprendre PIB en baisse de 40% ?
Cordialement.
la partie noire du PIB serait en italie de 40 %.
j’en ai parlé sur le blog energie.
Autant pour moi. Mais je ne voie pas vraiment le rapport entre l’énergie et le sujet du post. M’enfin ……
la question transport est une question énergétique lourde.
Mais se n’est pas non plus le sujet du post. J’étais juste surpris que tu n’est pas profité de cette actualité pour nous faire un article détonnant. C’est tout ..
Ce qui se passe en Guadeloupe, c’est ce qui se passe ailleurs en france mais en pire (inégalité, chomage,…). Et en plus là-bas on peut reconaitre racialement qui appartient à quelle catégorie: les noirs sont ceux qui bossent, les béké blanc sont ceux qui « créent des emplois » 😉 J’adore cette expression (au lieu de dire « qui exploitent le travail des gens »).
@ salut nam
les russes a l’epoque urss se foutaient de nous les donneurs de leçons;
avec cette blague: en urss c’est l’exploitation de l’homme par l’homme et
en occident c’est exactement l’inverse….
Nam, y’a des lois raciales qui empêchent les noirs de fonder des entreprises et de devenir patrons, en Guardeloupe ?
Ah ok. Effectivement, c’est comme en France, en Guadeloupe, comme dans les cités, y’en a qu’on pas encore compris qu’avec la crise, c’est l’heure de se sortir les mains du cul.
Tu auras aussi remarqué le nombre de blancs dans la classe politique guadeloupéenne : ils y sont inexistants. Tous les politiques sont noirs, alors tes histoires de discrimination, ça fait pitié.