On voit les dégâts qu’un krach d’avion peut provoquer.
Mais, il y a une ville et une région, qui risque la destruction pure et simple, parce que les avions ne décollent pas, ou plus.
En effet, si les avionneurs ont des carnets de commandes plantureux, l’IATA annonce purement et simplement que la moitié de la production de ceux-ci, sont destinées à ne pas être livré : « Boeing et Airbus, pourraient ne pas livrer plus de la moitié des appareils qu’ils auront fabriqué cette année, selon Giovanni Bisignani, directeur général de l’International Air Transport Association, interrogé sur le site internet de Flight International. «
Bon, une moitié, c’est pour le début de l’année, parti comme le transport aérien est parti, à la fin 2009, ça sera plutôt 90 %.
La cause en est simple : les compagnies aériennes sont des coquilles vides, des sociétés financières, sans finances, ne pouvant plus faire appel à l’endettement.
Fermez le ban, et imaginer Toulouse, à la fin 2009.
Pour le moment, les usines fonctionnent encore, mais viendra le moment où on verra bien que cela n’a aucun sens.
Les compagnies aériennes, devant la chute du trafic réduisent leur parc et surtout leur parc ancien, le plus gros consommateur de kérosène.
Le carnet de commande des constructeurs aéronautique devient farfelu et virtuel, il n’a plus aucune réalité.
Toulouse, apparemment, avait été très bien pourvu en Robiens. On verra donc la suite. Pour note, Airbus a « engrangé » 4 commandes en Février, et vu 12 annulations. Pour atteindre les 400 commandes prévus, il va falloir cravacher en fin d’année.
Dimanche 22 Février 2009
L’activité a Toulouse s’est très fortement ralentie … Les sous traitants commencent sérieusement a trinquer et les prix de l’immobilier baissent très lentement (en prix affichés en tout cas, je ne saurais le dire en ce qui concerne les discussions).
A ce rythme, quand les prix seront « réajustés » … il n’y aura plus personne pour acheter …
La morosité gagne (en tout cas en ce qui me concerne …)
Ouais, même si la situation est grave, il y a une chose qui va sauver un peu Toulouse, c’est que les nouveaux avions consomment beaucoup moins que les anciens. Et aussi que même quand on a déjà dans les mains un avion, l’entretenir coûte très cher. L’entretion courant va encore, mais tous les 3, 4 ans il faut une remise à plat complète.
Conclusion quand on fait le cumul des deux, on voit que même face à une crise majeure, Airbus a le moyen d’arriver à continuer à vendre des avions s’ils remplacent des anciens modèle beaucoup plus consommateurs en carburant et que les états lui apportent le soutien nécessaire pour accorder des facilités de paiements telles qu’elles remplaceront les emprunts pour les acheteurs.