Fin avril, je me demandais si General Motors pouvait faire faillite ?
L’annonce, à l’occasion de l’assemblée générale, d’un plan de suppression de 25 000 postes d’ici 2008, ne résoud pas le problème de fond auquel est confronté le numéro 1 mondial (et par extension la plupart des constructeurs américains) : un diabolique effet de ciseaux entre la baisse des ventes de voitures et le fardeau fixe des retraites et des dépanses de santé.
La seule issue décisive sera de renégocier avec les syndicats une diminution de ce fardeau, décidé en 1999 (dépenses de santé) alors que les constructeurs étaient dans une situation bien meilleure.
Cette annonce n’a d’ailleurs pas fait s’envoler l’action hier.
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