La multiplication des rumeurs d’OPA (Danone, Carrefour, Accor, Nokia…) est-elle le signe de la fin du rallye haussier – un rallye que les opérateurs aimeraient voir se poursuivre, même à moindre vitesse ?
Oui et non.
Oui, car l’expérience montre que les OPA (amicales ou non) sont plutôt destructices de valeur.
Non, car la richesse financière des grandes entreprises concomitante à un ralentissement probable de la croissance économique mondiale doit trouver d’autres débouchés que les rachats d’actions et les dividendes.
Bref, certaines se feront, d’autres non ; et la partie superficielle de la hausse boursière se résorbera.