Les cours du gaz naturel ont fini sur un record historique jeudi alors que le ministère américain de l’Energie a fait état de stocks de gaz en baisse et que le froid se renforce dans le nord-est des Etats-Unis.
Le gaz naturel a renforcé sa progression après la publication des chiffres des stocks américains la semaine dernière. Ces derniers ont diminué de 1,652 milliard de mètres cubes à 88,65 mds m3, a indiqué le département américain de l’Energie (DoE).
Par ailleurs, les cours du pétrole suivent de nouveau une tendance haussière.
Sur le Nymex, la séance a été marquée par la hausse de près de 10% du gaz naturel, qui a fini à son plus haut niveau historique à 14,994 USD par MBtu (British Thermal Unit). La flambée du gaz a pris de court les analystes, qui ont d’abord estimé que le chiffre publié était « neutre » car à peu près conforme aux attentes.
Pour certains, cette hausse ne correspond pas aux « éléments fondamentaux du marché » et peut sans doute en partie s’expliquer par « la position des courtiers », peut-être à court de gaz naturel.
Il se peut également que le marché surréagisse comme c’est souvent le cas en décembre, en l’absence de connaissance fiable de l’evolution des conditions climatiques. Les opérateurs peuvent en effet craindre de voir la demande en produits de chauffage augmenter à mesure que s’installe le froid dans le nord-est des Etats-Unis.
On peut s’attendre à une correction des cours du brut et du gaz à la baisse sinon vendredi, du moins en début de semaine prochaine, selon certains experts.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en janvier a pris 1,45 dollar à 60,66 dollars, repassant au-dessus de la barre des 60 dollars pour la première fois depuis le 4 novembre.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a fini en hausse de 1,69 dollar à 58,67 dollars.
Cette hausse généralisée des prix de l’énergie intervient alors que l’administration Bush a demandé jeudi aux Américains, à l’approche de Noël, de faire des économies d’énergie, en raison notamment de la perturbation des approvisionnements due aux dégâts causés par le cyclone Katrina sur les installations pétrolières du Golfe du Mexique.
De plus, les opérateurs du marché pétrolier attendent les décisions qui seront prises lundi lors de la réunion de l’Opep à Koweit City . La baisse de la demande pétrolière attendue au deuxième trimestre 2006 sera à l’ordre du jour. A l’issue de cette réunion, l’organisation devrait en tout état de cause maintenir ses quotas actuels de production .
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Je pense que les investisseurs attendent de connaître le 1er dividende pour évaluer la performance de cette société…
A mettre en portaf pour du moyen terme, assurément.
KOWEIT, 10 déc 2005 (AFP)
Un consensus existe au sein de l’Opep pour maintenir les quotas de production inchangés à la réunion de lundi au Koweit, a estimé samedi le président du cartel, le Koweïtien cheikh Ahmed al-Fahd al-Sabah.
En revanche, a-t-il dit, des discussions sont encore nécessaires entre les membres du cartel au sujet de la mise à disposition du marché, si celui-ci en fait la demande, de 2 millions de barils par jour (mbj) supplémentaires.
Interrogé sur l’existence d’un consensus au sujet du maintien des quotas à 28 mbj, cheikh Ahmed, ministre koweïtien de l’Energie, a répondu: « Oui, je crois que nous allons continuer avec le même niveau de production ».
« J’ai parlé à beaucoup de mes collègues et ils soutiennent tous la dernière résolution (…), à savoir maintenir le niveau de production actuel », a-t-il ajouté.
« Sur les 2 mbj, il y a des opinions différentes et nous devons en discuter lors de la réunion », a indiqué le ministre, qui est pour sa part favorable un maintien de cette offre supplémentaire.
Il a également jugé « raisonnables » les prix actuels du pétrole, relevant que l’économie des pays consommateurs, aux Etats-Unis et dans une moindre mesure en Europe, continuait de croître.
Cheikh Ahmed a estimé que la croissance de la demande mondiale de pétrole serait de 1,5%, contre une hausse de 1,2% cette année, et entre 2,6 à 2,8% en
Les prix du brut ont dépassé les 61 dollars le baril pour la première fois depuis plus d’un mois vendredi à New York en raison du froid qui sévit actuellement aux Etats-Unis, avant de se replier un peu. Ils restent inférieurs de 15% à leur niveau record de 70,85 dollars atteint fin août.
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