En comptabilisant le nombre – décroissant – de logements vendus depuis le début de l’année, on peut se faire une idée plus précise du gonflement des stocks aux USA.
En détail, région par région, c’est le dynamique et opulent Ouest qui a enregistré la plus forte baisse avec une chute de 3,7% et seulement 1,58 million d’unités vendues, suivi par le Nord-Est avec -2,7% et 1,09 million d’unités, puis par le Midwest avec -1,3% et 1,56 million. C’est le Sud américain qui a le mieux résisté avec une baisse de 0,7% et 2,74 millions de reventes de logements.
Les invendus qui s’accumulent semblent donner raisons à ces projections moins « optimistes ». En effet, d’après le NAR, fin novembre, il y avait 2,90 millions de logements à revendre aux Etats-Unis, soit le niveau le plus élevé depuis avril 1986, ce qui constitue près de 6 mois de stocks au rythme des ventes enregistrées en novembre 2005.
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