Le cours du pétrole soutenu par de bonnes perspectives sur l’emploi US

S’il est permis de douter de l’exactitude des chiffres avancés par les services de statistiques américains, il n’en demeure pas moins que ses résultats « satisfaisants » ou affichés comme tels permettent de laisser croire à une reprise économique outre Atlantique. De quoi, par effet domino, alimenter la hausse du cours du pétrole. A la plus grande joie des lobbies pétroliers.

Le prix du baril coté à New York aura ainsi terminé en légère hausse vendredi, soutenus par un rapport sur l’emploi, synonyme d’une hausse de la consommation énergétique aux Etats-Unis.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet aura ainsi progressé de 18 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), s’échangeant désormais à 102,66 dollars.

Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance aura achevé la journée à 108,61 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 18 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Précisons qu’en mai, le taux de chômage aux Etats-Unis est resté stable (6,3%), les créations d’emplois reculant quant à elle conformément aux anticipations des analystes.

Bonne nouvelle : le nombre d’emplois est désormais revenu à son niveau d’avant janvier 2008, soit avant que la récession ne frappe … entraînant la destruction de 8,7 millions d’emplois US.

Les mesures de soutien annoncées jeudi par la Banque Centrale Européenne (BCE) en vue de booster une croissance économique atone et d’enrayer le ralentissement de l’inflation, auront pu également alimenté la hausse du prix du brut.

Autre facteur haussier : des légers signe de détente sur le dossier ukrainien.

Les experts estiment enfin que le marché ne devrait subir de changement majeur jusqu’au prochain sommet de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), organisé le 11 juin prochain.

Sources : AFP, NYMEX

Elisabeth Studer – 06 juin 2014 – www.leblogfinance.com

(23 commentaires)

  1. « Bonne nouvelle : le nombre d’emplois (us) est désormais revenu à son niveau d’avant janvier 2008 »
    Le seul élément actuel permettant une hausse de certains types de portefeuilles, c’est encore une fois l’émission monétaire non stop et non une « baisse » du chômage aux USA.
    Actuellement c’est la BCE qui est au charbon et plus la FED, les rotatives crachent de l’€ dans des quantités folles « en vue de booster une croissance économique atone et d’enrayer le ralentissement de l’inflation ».
    Pour nos créanciers ce qui est parfaitement clair maintenant c’est que nous n’avons plus les moyens de rembourser nos dettes. Que dire aussi du déficit commercial des anglais?
    Pour le moment sous mon nez le FN vient de faire pratiquement 51%, le double de la moyenne française !!

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