Sauve qui peut à la Bourse de Lisbonne lundi matin. La place boursière perdait ainsi 3 % peu après le début de séance, la dégringolade des valeurs financières l’entraînant dans sa chute.
Aux environs de 8 h 30 GMT, les actions de nombreuses banques ont fortement chuté : la banque BCP perdant ainsi 5,43%, la BES chutant de 4,95% tandis que la BPI dégringolait de 3,85%.
En dehors des valeurs financières, les principaux titres du PSI-20, l’indice vedette de la place portugaise impactés par la vague baissière sont les suivants : le groupe pétrolier Galp en baisse de 1,61%, l’électricien EDP en chute 1,60%, le groupe de distribution Jeronimo Martins perdant quant à lui 0,99% tandis que Portugal Telecom reculait de 0,80%.
Jeudi et vendredi, déjà, la Bourse de Lisbonne avait enregistré une forte chute, perdant tout d’abord
3,41% puis 3,45%.
Un fort mouvement baissier du en grande partie aux déclarations du président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, laissant entrevoir le retrait des mesures exceptionnelles de soutien à l’économie.
Au début du mois de juin,si le Fonds monétaire international avait certes congratulé à sa manière le Portugal pour ses efforts réalisés dans la la mise en oeuvre de son plan de sauvetage, il n’en demeurait pas moins inquiet quant à l’état des finances du pays. Considérant que Lisbonne est confrontée à des risques élevés de ne pas atteindre les objectifs qui lui ont été assignés par la troïka en échange d’un prêt de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011. Cette alerte du FMI intervenait quelques heures à peine après l’approbation du versement d’une nouvelle tranche de 657,47 millions d’euros.
Les risques que le Portugal ne respecte pas « les objectifs de base du programme restent élevés », avait ainsi estimé le FMI dans son rapport sur la septième évaluation des comptes du pays. Une manière d’indiquer au gouvernement portugais que les mesures d’austérité planifiées lui paraissent insuffisantes, même si le pays semble être sur la « bonne » voie.
Notant « des progrès importants dans la réduction des déséquilibres économiques », le FMI estime toutefois que les perspectives de croissance du pays « demeurent sombres ».
Rappelons que les prévisions officielles du gouvernement portugais tablent sur un recul de la croissance de 2,3% en 2013, un taux de chômage avoisinant 18,2% étant parallèlement attendu.
Autre élément défavorable aux yeux du FMI : la baisse des exportations enregistrée depuis quelques temps, et ce, alors même que ces dernières constituent selon lui « le principal moteur de l’économie portugaise ». Une situation certes due en grande partie à la faiblesse de la demande des autres pays de la zone euro et non à des problèmes structurels nationaux mais qui n’en demeure pas moins préoccupante.
Précisons par ailleurs qu’en avril dernier, la Cour constitutionnelle a rejeté plusieurs mesures d’austérité, considérant que ces dernières étaient dotées d’éléments discriminatoires. « Obligeant » ainsi le gouvernement portugais à proposer de nouvelles solutions en vue de satisfaire aux objectifs qui lui ont été assignés. Les propos du FMI accentuant ainsi la pression qui pèse sur Lisbonne pour mettre en oeuvre au plus tôt des mesures d’austérité lui permettant de respecter ses engagements.
Le nouveau plan de rigueur validé vendredi dernier par le Parlement prévoit désormais une réduction des budgets de fonctionnement de tous les ministères, un allongement des horaires de travail des fonctionnaires de 35 à 40 heures par semaine, ainsi qu’une hausse de leurs contributions sociales.
Parallèlement, le gouvernement portugais entend supprimer près de 30.000 postes de fonctionnaires sur les 700.000 actuellement mis en place.
S’exprimant devant la presse à la m-juin, le Premier ministre portugais avait quant à lui déclaré que les dissensions au sein de la troïka fragilisaient selon lui la confiance des investisseurs à l’égard du Portugal et l’Irlande et constituaient un « risque réel » pour son pays.
Ajoutant que les sacrifices consentis par leur peuple mériteraient que les créanciers fassent preuve de davantage de coordination.
Des propos intervenant alors que le FMI a reconnu récemment que ses propres exigences et celles de ses partenaires de la troïka envers Athènes étaient parfois inadaptées. Concédant par ailleurs que ses prévisions économiques pour la Grèce étaient trop optimistes.
« A cause des divergences de point de vue sur les programmes (de renflouement), les investisseurs commencent à se demander si les programmes appliqués en Irlande ou au Portugal comportent des erreurs » a-t-il ainsi déclaré.
Rappelons enfin qu’en novembre 2011, le Fonds monétaire international (FMI) avait annoncé la démission surprise de son directeur européen, le Portugais Antonio Borges, pour des « raisons personnelles« . Celui-ci avait été choisi pour sa connaissance des milieux financiers. Ancien de Goldman Sachs, il avait notamment supervisé le dossier du prêt attribué à la Grèce.
Sources : Afp, AWP, Reuters, RTS.ch
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 24 juin 2013
Ne nous berçons pas d’illusions, pour être « à niveau » l’indice français devrait perdre, dans un premier temps, entre 50% et 60%. Il n’a perdu que 9% en un mois. Il est donc facile de mesurer le chemin qu’il reste a parcourir! Il est donc stupide de se moquer des Portugais ou de les présenter comme un cas particulier.
Que va produire l’assainissement financier qui est en route, il est très compliqué de le prévoir. Nous ne sommes pas du tout dans les conditions de la crise de 1929.
Cependant « ça risque de faire mal », la première crise financière mondiale s’est produite dans un contexte ou la grande majorité de la population mondiale vivait dans les campagnes, aujourd’hui c’est tout le contraire!
« la première crise financière mondiale s’est produite dans un contexte ou la grande majorité de la population mondiale vivait dans les campagnes, aujourd’hui c’est tout le contraire! » : très intéressant comme réflexion; Surtout que peu d’analystes y font référence.
L’UE appelle le Portugal à maintenir le rythme des réformes
BRUXELLES – L’Union européenne a appelé lundi soir le Portugal à maintenir le rythme des réformes, après la démission surprise de son ministre des Finances Vitor Gaspar, dont la politique d’austérité a provoqué un fort mécontentement social.
Le Portugal approche de la dernière étape de son programme d’ajustement économique, a souligné dans un communiqué le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Olli Rehn. Beaucoup a été fait pour consolider les finances publiques, restaurer la stabilité financière et adopter des réformes structurelles en faveur de la compétitivité et de la création d’emplois, a-t-il ajouté.
Mais il reste des défis importants, et la nécessité de faire baisser le très haut niveau de chômage n’est pas le moindre, a poursuivi M. Rehn. C’est pourquoi il est essentiel de maintenir le rythme des réformes et d’oeuvrer à élargir le soutien au programme, ce qui accroîtra la confiance internationale dans la réussite de ces objectifs, a-t-il assuré.
Vitor Gaspar, fervent partisan de la rigueur budgétaire demandée par les créanciers de ce pays sous assistance financière depuis mai 2011, a démissionné lundi. Il est considéré comme le principal architecte de la politique de redressement des finances publiques portugaises.
Ses détracteurs considèrent que son application stricte des recommandations de la troïka (UE-BCE-FMI) en matière d’austérité sont en grande partie responsable du fort mécontentement social. Le pays a connu quatre grèves générales en deux ans, la dernière jeudi.
M. Rehn a salué le travail de M. Gaspar, qui a contribué à l’adoption de nombreuses mesures difficiles mais nécessaires pour restaurer la confiance dans les finances publiques. Il s’est dit confiant dans le fait que Maria Luis Albuquerque, qui doit lui succéder, montrera un engagement et une détermination similaires.
Le commissaire européen a affirmé que l’Europe avait confirmé sa solidarité avec le Portugal avec sa récente décision de rallonger la durée des prêts consentis à ce pays. La Commission va continuer à soutenir les efforts du Portugal pour retrouver une croissance durable et un accès complet aux marchés financiers, a-t-il assuré.
(©AFP / 01 juillet 2013 23h05)
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