Mauvaise passe pour le cours de l’arabica en 2012. Si le robusta a pu tirer son épingle du jeu, ne fluctuant au final que très légèrement entre le début et la fin de l’année, l’arabica aura pour sa part dégringolé de plus de 35% durant la période.
Mi-décembre, il s’échangeait à 135 cents la livre, ce qui correspond à son plus bas niveau depuis juin 2010.
Lors de son dernier jours de cotation de 2012, vendredi dernier, sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1907 dollars à la pause méridienne. Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en mars valait 145,85 cents.
La cause d’une telle déconfiture : l’abondance de l’offre en provenance d’Amérique du Sud, un rebond de la production en Colombie mais avant tout une récolte record au Brésil, premier producteur mondial.
En mars dernier, le pays a en effet débuté une année « prospère » au sein de son cycle biennal de production caféière, lequel alterne années médiocres et années fastes.
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 01 janvier 2013
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