Hollande : les groupes EADS et BAE Systems doivent parler fusion en tenant compte de la position de la France

Volonté de ne pas s’ingérer – ouvertement ? – dans les négociations actuelles entre EADS et BAE Systems ? Histoire notamment de ne pas devoir être repris à l’ordre d’un côté comme de l’autre et en faisant semblant d’être neutre sur ce sujet on ne peut plus sensible  ?

Quoiqu’il en soit, interrogé par la presse en marge d’un sommet à Malte, François Hollande a déclaré qu’il appartenait aux entreprises de « continuer leurs pourparlers en connaissant la position » de la France.

Sans prendre la peine de la rappeler précisément …. le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que Paris avait « dit ce qu'(elle) considér(ait) comme des conditions. Ajoutant qu’après, il appartenait « aux entreprises de continuer leurs pourparlers ou leurs négociations en connaissant la position de la France à la fois en termes de présence au capital, de localisation des sièges et de protection de notre industrie de défense. »

François Hollande n’a pas non plus donné de précisions sur les conditions mises par la France, en tant qu’actionnaire. Voulant clairement afficher une position la plus « neutre » possible aux yeux du grand public … alors même qu’il est de son devoir de le faire. Mais politique oblige …

Des propos tenus par le président français alors que les négociations traitant de la création d’un géant de de l’aéronautique et la défense via une fusion des groupes EADS et BAE Systems demeuraient toujours dans l’impasse vendredi.

Le point d’achoppement ? Allemagne, France et Royaume-Uni s’opposent sur la part de leur participation respective.

Berlin exige un traitement équivalent à celui de la France, laquelle détient 15% du capital d’EADS, les dirigeants du groupe aéronautique souhaitent au contraire ne pas augmenter sa dépendance vis à vis de tel ou tel Etat.

. »Nous avons été informés par les gouvernements de l’état des discussions, mais ils ne nous ont aucunement dit qu’il n’y aurait pas d’accord. Nous continuons à viser la date butoir du 10 octobre » fixée par le régulateur britannique, a cependant affirmé vendredi un porte-parole d’EADS. Histoire en grande partie de maintenir la pression sur l’Allemagne.

Toutefois, selon des sources proches des discussions, EADS et BAE Systems n’excluent pas une prolongation de leurs discussions de fusion au-delà du 10 octobre, à condition que les pourparlers aient enregistré des avancées décisives.

Un report d’une à deux semaines de la date butoir serait ainsi envisageable si l’on en croit les dates envisagées pour des réunions d’information des syndicats sur le projet.

Sources : AFP, Reuters

(20 commentaires)

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