L’A350 d’Airbus : un enjeu politique et financier. Alors que l’emploi se fait rare dans nos régions, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, se rendra mardi 23 octobre sur le site des usines Airbus (Toulouse-Blagnac) à l’occasion de l’inauguration de la chaîne d’assemblage final de l’Airbus A350.
Une date pas tout à fait choisie au hasard alors que le congrès du parti socialiste de de la Ville Rose se tiendra également cette semaine.
Le chef du gouvernement sera accompagné de Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, et de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique.
A l’occasion de la cérémonie officielle, Günter Butschek, directeur opérationnel d’Airbus, Didier Evrard, responsable du programme A350 XWB, Fabrice Brégier, président d’Airbus, Roger Beteille, père fondateur du Consortium européen Airbus devraient s’exprimer.
Si la chaine d’assemblage est inaugurée mardi, elle fonctionne néanmoins depuis plusieurs mois, le premier appareil est en effet d’ores et déjà équipé de son fuselage et de ses ailes.
Les essais statiques, qui démarreront sous peu, devraient soumettre l’appareil à de fortes pressions. A noter également que le premier essai en vol est programmé pour l’été 2013. L’assemblage de l’appareil dédié à cette opération, dénommé MSN1, a démarré cet été.
La compagnie Qatar Airways devrait recevoir le premier A350 XWB produit au deuxième semestre de 2014.
Une date de livraison décalée d’un an par rapport aux prévisions de départ…
A noter également que selon des sources proches du dossier, le constructeur aéronautique envisagerait d’augmenter la production de l’A350-1000, la plus grande des trois versions de son futur long courrier. Objectif affiché : mieux lutter contre son concurrent Boeing et son 787 Dreamliner.
Alors que le carnet de commandes d’Airbus bat son plein en 2013 (902 commandes nettes entre le 1er janvier et le 31 août contre 786 pour Boeing), aucune commande ferme d’A380 n’a été finalisée depuis le début de l’année. Pour rappel, l’avionneur a enregistré 32 commandes fermes d’A380 en 2010, 19 en 2011 et 9 en 2012.
Fin août, Airbus avait vendu 150 A380 et livré 108 appareils (mais seulement 12 appareils depuis le début de l’année).
Le seuil de rentabilité du programme A380 est aujourd’hui estimé à 530 appareils selon les spécialistes avec un objectif de vente de 750 avions selon Airbus. Ce seuil était estimé à 250 appareils au lancement du programme, à 270 en 2001, à 300 en mars 2006 puis à 420 appareils en octobre 2006. Depuis cette date, Airbus ne communique plus de seuil de rentabilité pour cet avion.
http://www.air-journal.fr/2013-09-11-airbus-veut-finaliser-les-commandes-pour-la380-583815.html
interessant …
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Tous les calculs faits sur les déplacements à distance moyenne, sont faux. (Par exemple, les déplacements de masse des Anglais au sports d’hiver dans les Alpes, ou les déplacements vers l’espace méditerranéen « vers le soleil ».)
Les coûts de transport sont minorés par des taxations ridicules sur un carburant d’avion « duty free », alors que les rampants que nous sommes ne peuvent malheureusement pas encore faire voler leurs voitures pour échapper aux taxes.
Le kérosène sans taxes, c’est le carburant du paradis fiscal ! Une bulle anormale dans la construction aéronautique, des compagnies aéronautiques dans la main des pays pétroliers, etc…