Pour de la désinvolture cela semble être de la désinvolture. Certes, malheureusement les Harkis sont habitués à ce comportement de la part des gouvernements français successifs, mais ce n’est pas une raison …
La roue a le droit de tourner pour eux aussi … d’autant plus que la loi est avec eux …
Et pourtant … cela ne semble pas être encore le cas, car ceux, qui, supplétifs musulmans engagés par l’armée française pendant la guerre d’Algérie, se sont battus – de gré ou de force – auprès des militaires français – dits de souche – pour défendre l’Algérie française, semblent encore une fois avoir été pris pour les dindons de la farce … Au grand bénéf de la SNCF, semble-t-il !
Jugez plutôt :
Alors que Kader Arif, nouveau ministre des anciens combattants originaire de Castres (81) – qui a notamment le dossier des harkis en responsabilité – estime nécessaire que le président de la République François Hollande tienne rapidement ses engagements, « il n’est pas sûr que le respect des personnes soit au cœur de l’action du ministère » note le site Harkis et droits de l’Homme. Ce dernier pointant du doigt la désinvolture avec laquelle une date de réunion avec les associations de Harkis a été décalée alors que certains présidents d’associations avaient déjà acheté un billet … non remboursable par la SNCF du fait qu’il était à un tarif avantageux !
Dans un article du journal le Monde daté du 31 août 2012, consacré au déficit d’actions du chef de l’Etat, on peut lire néanmoins ceci : « L’affolement n’est pas l’action, mais il y a nécessité de réaliser le plus rapidement possible des choses sur lesquelles il s’était engagé », propos tenus par Kader Arif.
Alors que la date anniversaire du 25 septembre – jour de cérémonie en hommage aux harkis – approche à grands pas, espérons que les choses bougent enfin …
Rappelons que le 5 avril 2012, François Hollande s’est engagé à « reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées dans des camps en France » .
« L’emploi et la solidarité expliquent les flambées de colère depuis 2001 par le fait que les lois n’ont pas été appliquée avec tout l’intérêt qu’aurait souhaité la communauté harkie » précise par ailleurs le site Mon Harki.com.
Lequel précise par ailleurs que le projet dit d’« emplois d’avenir » devraient entrer en vigueur, le 1er novembre, selon le texte du projet de loi amendé par la commission des affaires sociales de l’Assemblée. Le texte visant à créer 150 000 emplois (dont 100 000 dès l’an prochain), en grande partie subventionnés par l’État.
En avril 2011, le député PS de l’Hérault Kléber Mesquida avait interpelé le Gouvernement sur la situation de l’emploi des enfants de harkis. Pour le député de l’Hérault, qui avait démissionné de la présidence du Groupe d’étude sur les rapatriés de l’Assemblée Nationale pour protester contre l’absence de politique gouvernementale en faveur des familles de harkis, la situation de l’emploi des enfants de harkis est aujourd’hui préoccupante faute de financement. »
En effet, il apparaît que le nombre d’enfants de harkis sans emplois reste important. Pourtant, en 2008, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, s’était engagé à développer un plan emploi ambitieux et global en faveur des enfants de harkis. Or il ressort de la loi de finances pour 2011 que le plan emploi en leur faveur a été fermé et les crédits nécessaires au financement de ce plan ont été supprimés » a déploré le député socialiste.
Kléber Mesquida a également exhorté le gouvernement à lui indiquer les initiatives qui peuvent être prises « afin que les enfants de harkis puissent bénéficier dans les meilleurs délais d’un plan emploi correctement financé et à même de répondre à leurs attentes « .
Quelques temps auparavant, c’était le député UMP de la Côte d’Or Bernard Depierre d’être trés critique à l’égard le Plan emploi du Gouvernement en faveur des enfants de harkis, évoquant la mise en oeuvre concrète du « plan emploi harkis » dans son département, la Côte d’Or.
« Conformément aux engagements du Président de la République, ce plan avait pour objectif de ramener, au 31 décembre 2009, le taux de chômage des enfants de harkis à un niveau comparable à celui du reste de la population. Or, à moins de six mois de cette échéance, force est de constater que le sort de ces populations au regard de l’emploi n’a guère évolué, et, en particulier, dans la fonction publique, qui aurait dû, à cet égard, se montrer exemplaire. Bien que les décrets d’application aient été signés le 5 juin 2009, les services de l’ONAC sont encore dans l’attente des circulaires pour la gestion des emplois réservés. Il est ainsi regrettable de constater qu’à ce jour rien de ce dispositif dit « plan emploi harkis » n’est opérationnel en Côte-d’Or comme dans d’autres départements » avait déploré le député.
« Un nouvel oubli nourrirait un profond sentiment d’injustice et de révolte chez les enfants de harkis. Les mesurettes annoncées à grand fracas de publicité médiatique depuis 2001, n’ont pas été, loin de là, à la hauteur des maux à traiter » ajoute quant à lui le site Mon Harki.com, reprenant les termes propos du député socialiste.
Déclarant enfin que « le gouvernement a le devoir de redonner un véritable espoir à cette communauté, français par le sang versé, non seulement par des propositions concrètes, mais aussi avec un grand élan du cœur par la présence du Président de la République M. François Hollande lors de la cérémonie en hommage aux harkis, le 25 septembre 2012 à l’hôtel des Invalides, à Paris » .
HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE : lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoul
je suis allée récemment à Rivesaltes … Honteux de voir que le mémorial va bientot se transformer en mémorial du mémorial lui-même …. pour laisser la place à de nouveaux champs d’éoliennes …. ? 🙁
Des camps pour les « réfugiés musulmans »
Des structures d’accueil spécifiques, sous la forme de camps de transit et de reclassement, sont mises en place et consacrées exclusivement aux anciens supplétifs et à leurs familles. Bourg-Lastic, dans le Puy-de-Dôme, et le camp du Larzac, dans l’Aveyron, ouvrent leurs portes à la fin du mois de juin 1962, jusqu’au mois d’octobre. Ces camps sont rapidement saturés par l’afflux continuel de population induit par des violences qui atteignent alors leur paroxysme en Algérie : on y compte plus de 11 000 personnes en juillet 1962. Les pouvoirs publics décident alors le transfert de ces familles vers d’autres camps, comme celui de Rivesaltes dans les Pyrénées-Orientales, Saint-Maurice-l’Ardoise dans le Gard, puis celui de Bias dans le Lot-et-Garonne. Près de 42 000 personnes transitent ainsi par un de ces camps entre septembre 1962 et décembre 1964, cependant que plus de 40 000 autres y échappent, s’installant un peu partout en France, souvent par le biais de réseaux d’interconnaissance.
Le camp de Rivesaltes est l’épicentre des structures d’accueil spécifiques mises en place par les pouvoirs publics, avec près de 22 000 personnes qui y transitent entre septembre 1962 et le 31 décembre 1964, date de sa fermeture. Ce camp a la particularité d’avoir déjà été utilisé durant le XXe siècle pour l’enfermement et le contrôle de populations, selon des modalités diverses : camp militaire pour les troupes coloniales (1938-1947), camp de réfugiés pour les républicains espagnols (1939-1941), camp d’internement pour les juifs et tziganes (1941-1944), centre pénitentiaire pour les prisonniers du Front de libération nationale (FLN) en 1962 et enfin camp d’accueil pour les harkis (1962-1964).
Soumises à un encadrement militaire et à la gestion administrative du ministère des Rapatriés, confrontées à des conditions de vie précaires, logées sous des tentes puis dans des baraquements, les familles qui transitent par le camp de Rivesaltes restent quelques jours pour certaines, plusieurs années pour d’autres.
Les « harkis » sont progressivement reclassés dans toute la France, en particulier dans les mines, la sidérurgie et les industries du nord et l’est de la France ou sur les chantiers forestiers de l’Office national des forêts du sud de la France. Les dernières familles (veuves, familles nombreuses, handicapés, etc.) considérées comme « irrécupérables » par l’administration sont envoyées à la fin de l’année 1964 au camp de Saint-Maurice-l’Ardoise, transformé en « cité d’accueil » (Moumen 2008).
Ces structures d’accueil spécifiques ne peuvent s’expliquer que par un contexte colonial et politique particulier. Une transposition des pratiques coloniales de l’Algérie vers la France s’opère pour ces familles, qui perdent alors, avec l’indépendance, la nationalité française. Ces anciens Français musulmans de statut de droit local doivent opérer une déclaration récognitive de nationalité française pour se voir réintégrés dans la nation, ce qui entre en contradiction avec les premières déclarations accompagnant les accords d’Évian (Scioldo-Zürcher 2011, p. 93). Ces hommes sont aussi l’objet d’une surveillance militaire tant pendant leur transfert en France que dans les camps de transit, et jusqu’à leur lieu de reclassement, en continuité avec la méfiance dont ils étaient l’objet durant la guerre d’Algérie. Enfin, le contexte de violence de cette fin de guerre, marquée notamment par les attentats de l’Organisation armée secrète (OAS), exacerbe d’autant plus la surveillance de ces hommes qu’on les suspecte de pouvoir être récupérés par le FLN.
Réfugiés plus que rapatriés, surveillés plus qu’accueillis, suspectés plus qu’estimés : ces appréciations pèsent sur les choix des lieux d’accueil, entérinés par les pouvoirs publics lors de l’afflux massif de ces familles.
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