Terres rares : le Canada pour contourner la Chine

Alors que la Chine joue de sa position de quasi-monopole sur des ressources aussi stratégiques que constituent les terres rares, une voie de contournement pourrait être offerte par le Canada.

Rappelons également qu’en janvier 2011, le groupe chimique Rhodia avait annoncé avoir mis au point un procédé permettant de récupérer et recycler ces métaux  à partir de lampes à basse consommation.

Selon les spécialistes, le Canada hébergerait de multiples gisements de terres rares dans son sous-sol.

Plusieurs projets sérieux y sont d’ores et déjà en cours d’exploration. Toutefois, leur entrée en production ne pourrait avoir lieu avant 2015 ou 2016.

Ces gisements se retrouvent notamment dans le Nord du Canada, et, au Québec, à la Baie-James et en Abitibi-Témiscamingue.

Des gisements ont également été trouvés sur la Côte-Nord et en Gaspésie.

En mars 2011, le géologue Gino Roger, président de Midland Exploration, tout en rappelant que la Chine contrôlait 97 % de la production mondiale de ces minéraux utilisés dans l’industrie, précisant que le Canada  était doté d’importants gisements de roches très fertiles.

Précisant par ailleurs, qu’en 2011, Midland Exploration débourserait entre 1,3 et 1,4 million de dollars en forages en vue d’évaluer le potentiel économique des terrains où des indices de terres rares ont été identifiés depuis 2009. Ces derniers se situent à la frontière du Québec et du Labrador, à l’est de Schefferville.

L’argent investi dans le projet Ytterby provient d’un partenariat avec une société d’É­tat du gouvernement du Japon, la Japan, Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC), chargée d’assurer l’approvisionnement du Pays du Soleil Levant en minéraux stratégiques.

Offrant ainsi un accès crucial aux utilisateurs de ces minéraux, comme Toyota, Honda ou Mitsubishi, les industries japonaises con­sommant en effet près du quart de la totalité de la production mondiale.

Sources : Radio Canada, Cyberpresse