Le cours de l’arabica est tombé cette semaine à son plus bas niveau depuis octobre 2010, l’abondance de l’offre en provenance du Brésil plombant les prix. Jeudi, les cours ont même chuté à Londres jusqu’à 174,45 cents la livre.
Les analystes de Barclays Capital rappellent que les prix du café sont sous pression depuis le début de l’année. Les investisseurs ayant les yeux rivés sur le Brésil, alors que ce leader au niveau exportations mondiales de café se situe actuellement dans la phase haute du cycle bi-annuel de la production.
Néanmoins, le marché continue d’enregistrer des tensions sur l’offre au niveau planétaire compte-tenu d’une consommation soutenue et de la montée de la demande des pays émergents (le Brésil lui-même n’échappant pas à la règle).
Les experts en veulent pour preuve la baisse de 4 % enregistrée sur le mois de janvier des stocks de café entreposés dans les ports européens, ces derniers s’élevant à 9,69 millions de sacs selon les derniers chiffres de la Fédération européenne de café (ECF), laquelle rassemble les entreprises du secteur.
Autre facteur baissier observé cette semaine : la prudence des investisseurs face à des indicateurs économiques mitigés en Europe et en Chine.
Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mai valait 1995 dollars vendredi en milieu de journée contre 2040 dollars vendredi dernier.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en mai cotait 177,80 cents contre 185,40 cents le vendredi précédent.
Sources : AFP, AWP
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