La dépendance en matière de médicament serait-elle encore plus dangereuse que la dépendance alimentaire ? C’est en tout ce qu’affirme le ministre de la Santé de l‘Algérie Djamel Ould Abbès.
Une manière d’expliquer les 380 millions de dollars investis dans son pays en 2011 dans le secteur pharmaceutique.
S’exprimant devant une conférence de deux jours de la Haute commission technique arabe du médicament, le ministre a par ailleurs indiqué que ces investissements avaient porté sur 912 types de médicaments sur les 5.683 commercialisés en Algérie.
Parmi les principaux pays investisseurs, la Jordanie ouvre la marche avec le laboratoire Hikma (130 millions USD investis, vient ensuite l’Arabie Saoudite (70 millions USD d’investissements), les Emirats arabes unis (26 millions USD investis), l’Egypte (20 millions USD) et de la Tunisie (10 millions USD).
Le ministre a par ailleurs tenu à souligner la nécessité de mettre en oeuvre une politique arabe commune du médicament. Objectifs affichés : diminuer les importations de médicaments et réduire la dépendance vis-à-vis de l’étranger.
Rappelons pour mémoire que l’Algérie importe 70% de ses médicaments. Selon des chiffres officiels, le montant de ses importations est passé de 1,45 milliard de dollars en 2010 à 1,7 milliard de dollars en 2011.
Néanmoins le secteur n’est pas exempt de scandales. L’un des sujets récurrents : certains médicaments pour les maladies graves telles le diabète, l’hypertension et le cancer auraient une « fâcheuse » tendance à s’évaporer dans la nature.
Le 30 décembre dernier, s’exprimant devant l’Assemblée nationale, M. Ould Abbès avait accusé certains importateurs d’avoir spéculé sur les prix de certains médicaments, tout en procédant à des sur-facturations estimées à 94 millions de dollars en 2011, tout ceci au grand détriment du peuple.
Lors de sa visite au service des urgences médicochirurgicales infantiles du CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet) d’Hussein-Dey, Ould Abbès avait reconnu que le manque de produits pharmaceutiques dans de nombreux établissements hospitaliers était imputable « à une mauvaise planification, programmation et distribution ».
Sources : AFP, APS, Presse algérienne
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