Pétrole : l’Iran fait grimper le cours

Encore une fois, l’Iran aura fait grimper le cours du pétrole  ces dernières heures.

Observant une forte hausse, les prix ont même grimpé au delà de 100 dollars.

Les marchés auront réagi aux rumeurs laissant entendre que Téhéran puisse fermer le détroit d’Ormuz  pour des exercices militaires. Ce qui impacterait fortement le transit du pétrole.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a ainsi grimpé de 2,37 dollars par rapport à lundi, s’échangeant à 100,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance achevait la journée à 109,5 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 2,25 dollars par rapport à la clôture de lundi.

Ce n’est pas la première fois que l’Iran brandit le spectre d’une éventuelle fermeture du détroit d’Ormuz , le pays contrôlant ce passage on ne peut plus stratégique d’où transite près de 40% de l’or noir de la planète et la quasi-totalité du brut extrait dans les pays du Golfe.

Si l’éventualité d’une guerre Iran/Occident n’est certes pas d’actualité, la sauce pourrait monter, alimentée par l’épineux du dossier nucléaire iranien ainsi que la récente capture d’un drone américain. Certains spécialistes notent toutefois la « coïncidence » entre le discours de Téhéran et l’ouverture imminente de la réunion de l’Opep.

Considérant par ailleurs que Téhéran pourrait tirer là une grosse ficelle en augmentant ses revenus via une hausse des cours, chose qui lui n’est pas possible via une augmentation de ses quotas.

Rappelons que dimanche, le ministre iranien du Pétrole, Rostam Ghassemi, avait émis le souhait que l’Arabie saoudite et le Koweït réduisent leur surproduction pour tenir compte du retour du pétrole libyen sur le marché.

Sources : ats, AFP