Pétrole : la Turquie stoppe des opérations conjointes avec la Syrie

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Rien ne va plus entre Turquie et Syrie, le pétrole devenant encore une fois le nerf de la guerre en quelque sorte. 

 Le ministre de l’Énergie turc, Taner Yildiz a ainsi indiqué mardi que son pays avait décidé d’arrêter les opérations d’explorations de pétrole menées conjointement avec la Syrie.

Le ministre, cité par l’agence de presse Anatolie, a par ailleurs précisé que cette décision concernait six puits en Syrie.

A noter que les travaux étaient effectués jusqu’à présent par la compagnie pétrolière publique turque TPAO  et la compagnie nationale de pétrole syrienne.

Si le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan avait tout d’abord pris quelque distance avec la situation qui prévaut actuellement en Syrie, il a tout de même fini – certes tardivement – à condamner les atrocités commises par le leader syrien Bachar al-Assad et ses milices.

« Nous ne pouvons pas rester les témoins passifs » de ce qui se passe en Syrie, a-t-il enfin déclaré le 4 novembre dernier. 

 Rappelons par ailleurs que fin septembre, la Turquie, considérant que le régime baassiste était condamné à plus ou moins brève échéance, a rompu tout lien avec Damas. Décidant parallèlement d’appuyer l’opposition syrienne … au plus grand bonheur de Washington.

Les relations entre les dirigeants syriens et turc se sont envenimées samedi, alors que des représentations diplomatiques turques situées notamment à Damas et Alep – en Syrie – ont été la cible de violentes manifestations des partisans du régime syrien après la décision de la Ligue arabe de suspendre le Syrie.

Des attaques qui ont conduit la Turquie à rapatrier les familles des diplomates et le personnel dont l’activité en Syrie est jugée non indispensable.

Le chef de la diplomatique turque Ahmet Davutoglu a par ailleurs déclaré hier que la Turquie « adoptera la position la plus ferme » contre les attaques visant ses représentations sur le sol syrien.

« Ceux qui ne sont pas en paix au Moyen-Orient avec leurs peuples et ne peuvent les satisfaire, partiront« , a par ailleurs ajouté le ministre.

Sources : AFP, Reuters 

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(6 commentaires)

  1. Faites un petit mix des deux et agiter , rajouter un zeste d’USA par dessus, de Goldman Sachs, de crise de l’euro …
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    . Allemagne : double jeu avec la Gr

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