Rien ne vaut mieux qu’une petite « dispute » avec l’Iran pour faire remonter le cours du pétrole quand il bat de l’aile. C’est désormais chose faite.
Le prix du baril a en effet repris du poil de la bête mardi à New York, à la « faveur » de nouvelles sanctions contre l’Iran, ces dernières faisant suite à son projet nucléaire controversé.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a ainsi gagné 1,09 dollar par rapport à la clôture de lundi, s’échangeant désormais à 98,01 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Malgré les inquiétudes concernant la crise de la dette en zone euro, les mesures de restriction mises en places contre l’Iran sonnent aux oreilles des investisseurs comme un risque de baisse de l’offre sur le marché pétrolier.
Précisons que suite à un rapport de l’Agence internationale de l‘énergie atomique (AIEA) indiquant que l’Iran travaillait à la mise au point de l’arme atomique, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ont décidé lundi de renforcer les sanctions internationales prises contre Téhéran, les ressources pétrolières et le secteur pétrochimique du pays étant particulièrement impactés.
La France a appelé ses partenaires à geler dès à présent les avoirs de la banque centrale iranienne et à interrompre les achats de brut iraniens.
Le cas échéant, de telles mesures seraient de nature à paralyser l’économie iranienne et provoquer une pénurie de pétrole en Europe.
Et des attentats en France ? …. N’oublions pas qu’en son temps l’Iran a tout de même largement participé au financement de l’industrie nucléaire française via Eurodif/ Sofidif …
Reste néanmoins que la Russie et la Chine s’opposent à toute sanction contre Téhéran.
Sources : AFP, Reuters