Le cours du sucre a fortement chuté durant la semaine, perdant près de 4 % en 7 jours. Jeudi, les prix sont même tombés à 24 cents la livre à New York, un niveau aussi bas ne s’étant pas vu depuis début juin.
Raisons premières d’une telle situation : l’ambiance économique actuelle où la morosité est de mise ainsi que les perspectives d’une production pléthorique.
Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, une production mondiale record de 172,2 millions de tonnes sur la saison 2011-2012 débutée en octobre est en effet anticipée par l’Organisation internationale du sucre (ISO) dans son rapport trimestriel publié jeudi.
En valeur glissante annuelle, les estimations tablent sur une évolution de +4,2%.
Selon les projections de l’ISO, le marché devrait connaître un excédent de 4,5 millions de tonnes, la faiblesse du niveau des récoltes du Brésil (premier producteur mondial) ne parvenant pas à inverser la tendance.
Néanmoins, l’Organisation fiat remarquer que , les stocks mondiaux sont extrêmement bas, contexte de nature à atténuer la pression observée actuellement sur les prix du sucre.
Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 627,4 livres sterling vendredi à la pause méridienne contre 660 livres sterling le vendredi précédent pour le contrat de décembre.
Parallèlement sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en mars cotait 24,23 cents contre 25,18 cents la semaine dernière.
Sources : AFP, AWP
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