Le prix du baril a nettement progressé mardi à New-York, emboîtant le pas aux tendances observées sur les métaux précieux tels que l’or et l’argent à la faveur d’un retour de week-end prolongé aux Etats-Unis.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en août a ainsi achevé la journée à 96,89 dollars, en hausse de 1,95 dollar par rapport à vendredi.
Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique progressait de 2,22 dollars à 113,61 dollars.
L’optimisme ambiant est notamment alimenté par le fait que Wall Street ait affiché la semaine dernière sa meilleure performance hebdomadaire en deux ans.
Le week-end prolongé lundi par la fête nationale américaine jouant également en faveur d’une hausse ainsi que la progression des indicateurs économiques et des marchés boursiers mondiaux.
Vendredi, les investisseurs avaient pu ainsi se réjouir de l’accélération inattendue de l’activité de l’industrie manufacturière en juin dernier aux Etats-Unis.
Les marchés réagissaient également au récent accord des pays membres de la zone euro en vue du versement d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce. La prudence reste toutefois de mise.
Ainsi, quelques minutes avant la fin de séance à New York, les gains sur le marché pétrolier ont été quelque peu limité par un accès de faiblesse de l’euro face au dollar. Une situation engendrée par l’abaissement de la note du Portugal par l’agence de notation Moody’s.