D’un point de vue graphique, la cassure des 3960 aurait pu lancer un mouvement de repli plus net, mais le CAC n’a même pas eu besoin d’aller chercher le niveau de support suivant identifié sur 3940/3945 pour revenir au dessus des 3960. Des appuis répétés sur les 3950 ont pour l’instant suffit, preuve d’une certaine force des acheteurs ou d’un manque de conviction des vendeurs. Quoiqu’il, voilà qui plaide plutôt en faveur d’une consolidation mesurée pour l’instant, le temps que le marché reprenne son souffle et ses esprits après l’épisode japonais.
Côté valeurs du CAC, la volatilité est également particulièrement réduite, avec en tête des hausses Technip à +0.7%, devant Michelin à +0.5% et Vallourec et Lafarge à +0.4%. Du côté des replis, Natixis cède 1.5%, et Schneider et LVMH 1%. Rien de bien significatif donc.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro tente un rebond depuis hier sur la base de son canal vert. Mais il manque de conviction pour revenir tester la zone de résistance des 1.425$ (cf. notre dernière analyse), s’affichant actuellement à l’équilibre à 1.407. Attention au support vert, renforcé par la MM20, qui grimpe dangereusement. Il faudra donc un rapide franchissement des 1.425/1.435$ pour éviter qu’il ne soit enfoncé. Côté or et pétrole par contre, la tendance est à la consolidation baissière, avec une once de nouveau en repli, cédant 0.3% à 1416$. Gare au risque de dégradation de la tendance après les récents échecs au franchissement des 1430$. Le baril de brut quant à lui consolide un peu plus nettement sous ses récents plus hauts, sans toutefois mettre en cause pour l’instant sa tendance haussière. Il cède 0.75% à 103.2$.
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