Au T4 2010, l’indice de référence des loyers augmente de +1.45%

logoinsb.png L’inflation est de nouveau à la hausse, donc l’indice de référence des loyers lui aussi : exactement à +1.45% au T4 2010, contre +1.10% au T3 et, à titre de comparaison, +0.09% au T1 2010.

Pour rappel, L’indice de référence des loyers (IRL) est un indice créé par l’article 35 de la loi 2005-841 du 26 juillet 2005, publié tous les trimestres par l’INSEE, et servant à la révision des loyers d’habitation. Il est, basé sur le pouvoir d’achat, calculé sur les douze derniers mois à partir de l’Indice des Prix à la Consommation (IPC), auquel l’Etat dans sa grande sagesse fiscale a tenu à enlever le prix du tabac.

Bonne nouvelle pour les bailleurs et très mauvaise pour les locataires, la croissance de l’indice de référence des loyers ne faiblit plus depuis qu’il avait objectivement touché le fond, affichant même une valeur négative au T4 2009, avec -0.06%. On peut même dire que la moitié du chemin a été parcouru depuis les +3% de croissance constatés au T3 2008 :

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De façon tout aussi peu anecdotique, l’indice s’établit désormais à 119.17 points, avec une base 100 le T4 1998. Les loyers ont donc bien augmenté de presque 20% en douze ans, à condition de rester dans le même logement bien sûr !

Il n’est donc étonnant devant un rendement aussi intéressant, que l’immobilier ne connaisse toujours pas la crise en France ! Certains se disent encore qu’il vaut décidément mieux acheter, même au prix fort, plutôt que de continuer à payer un loyer qui augmente avec une si belle constance. Reste que le projet du gouvernement de taxer les plus-values réalisées lors de la vente de la résidence principale – à hauteur de 31.3%* tout de même – risque de rebuter ceux qui gardent opportunément la tête froide. Il est encore trop tôt pour spéculer sur l’impact d’une telle loi sur les prix, mais il semble désormais acquis que les belles années de l’immobilier sont derrière nous.

 

A lire en complément : la publication complète de l’INSEE

* source : « Ceci revient à dire que, potentiellement, les 57% de français qui sont actuellement propriétaires de leur résidence principale peuvent, un jour ou l’autre, payer une plus value imposée au taux de 31,3% ».(communiqué du Syndicat national unifié des impôts – Snui).

 

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