Séance en deux temps pour l’instant à la bourse de Paris, avec une ouverture solide malgré le passage dans le rouge de Wall Street hier en seconde partie de séance, et une rapide hausse jusqu’aux 3895, donnant l’impression que le marché était prêt à repartir de l’avant. Il ne lui restait plus qu’à franchir les 3900/3905, ce à quoi il semblait se préparer avec une longue consolidation sous les 3895… jusqu’à ce que un regain d’inquiétude, semble-t’il en raison d’une nouvelle tension sur les taux espagnols, ne fasse plonger le marché, le ramenant en moins d’une demi-heure sur les 3865, point bas d’hier longtemps travaillé. Depuis, il tente de se reprendre et revient sur ses plus bas d’ouverture, cédant 0.16% à 3874 pts. D’un point de vue graphique, nous restons en pleine zone d’incertitudes et de consolidation horizontale, entre les 3865 et les 3905. Ce n’est qu’une sortie de cette zone qui pourrait relancer le marché, dans un sens ou dans l’autre. En attendant, les hésitations devraient se poursuivre.
Côté valeurs du CAC, c’est Carrefour qui occupe seule la tête de l’indice, avec un gain de 2% après quelques semaines difficiles. Le titre devance Michelin et Cap Gemini, respectivement en hausse de 0.9% et 0.7%. A la baisse, les financières sont de nouveau sous pression, mais la BNP partage la dernière place de l’indice avec Sanofi : toutes deux reculent de 1.3%, devant le Crédit Agricole à -1.2%.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro tente un timide rebond, reprenant 0.2% à 1.3245$. Même scénario pour l’once d’or, qui regagne 0.4% à 1385$, après être revenue hier sur notre support des 1382$. Le baril de brut est par contre à la peine, avec un recul de 0.6% à 88$.
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