Sur la lancée de la séance de vendredi, qui avait vu le marché tiraillé entre éléments haussiers et baissiers, le CAC évoluait depuis ce matin autour de l’équilibre. Mais son passage sous les 3745 avait toutefois détérioré un peu la configuration graphique, lorsque la dégradation de deux crans de la note de la dette de la Hongrie par Moody’s est venu jeter un nouveau froid sur les marchés, avec un CAC qui cède désormais 0.6% à 3728 pts. D’un point de vue graphique, l’enfoncement des 3745 milite pour une consolidation baissière, qui pourrait ramener le marché sur la zone de support des 3710/3720. Mais n’oublions pas la dynamique favorable de la semaine dernière, et la belle orientation des marchés américains, qui pourrait nous aider à revenir tester les résistances dans l’après-midi, du moins tant que les premiers supports tiendront. On surveillera donc à la baisse le support des 3710/3720, qui servira de rempart pour éviter une aggravation du repli. A la hausse, les seuils de résistances seront nombreux entre 3760 et 3770/3775, avant que l’on puisse envisager une poussée supplémentaire en direction du gap des 3804/3812.
Côté valeurs du CAC, STMicroelectronics continue sur sa lancée de vendredi, avec un nouveau gain de 2%. Vallourec reprend elle un peu de couleurs après une semaine baissière. Le titre regagne 1.5%. Accor complète enfin le podium avec un gain de 0.9%. A la baisse, Michelin occupe la dernière place de l’indice avec un recul de 2.6%, mais ce sont logiquement les financières qui pèsent sur le marché, avec le Crédit Agricole à -2.4%, la Société Générale à -2% ou encore BNP Paribas à -1.9%.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro repart à la baisse après sa nette hausse de vendredi et son test des 1.34$, correspondant au haut de son petit canal baissier rouge. Il cède actuellement 1.1% à 1.327$, confirmant donc le rôle de résistance de cette oblique rouge, pour une tendance qui reste pour l’heure toujours baissière. L’once d’or se stabilise elle après sa nette hausse de vendredi, à 1414$, tandis que le baril de brut consolide légèrement (-0.4% à 88.8$), confirmant son franchissement des 88.6$ évoqué lors de notre analyse de vendredi en cours de séance. La hausse semble donc en mesure de se poursuivre sur le baril, direction la zone des 92$ à très court terme.
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