Enfin une bonne nouvelle du côté du Portugal : le gouvernement et l’opposition sociale-démocrate ont trouvé tard dans la soirée de vendredi un accord sur le budget 2011.
C’est en effet ce qu’a annoncé samedi le ministère des Finances.
L’accord – formalisé samedi au Parlement – devrait mettre fin à des semaines d’inquiétude sur la capacité du Portugal à trouver un compromis sur un budget d’austérité. Les investisseurs et l’Union européenne demeurant soucieux de la situation économique du pays, laquelle est considérée comme l’une des plus fragiles de la zone euro.
Mercredi, une première série de négociations entre le gouvernement – minoritaire – et le Parti social-démocrate (PSD) s’était conclue sans accord, le spectre d’une crise politique et financière pointant à l’horizon. Précisons que fin septembre, le Premier Ministre, José Socrates avait laissé entendre qu’il pourrait démissionner en cas de rejet du budget.
En milieu de semaine, les sociaux-démocrates défendaient encore bec et ongle une politique de restrictions budgétaires davantage axée sur la réduction des dépenses de l’Etat et une hausse contenue des impôts. Mais ils s’étaient alors heurtés au gouvernement, ce dernier se déclarant soucieux de ne pas « remettre en cause » son objectif de redressement budgétaire.
Rappelons qu’à la mi-octobre, le gouvernement de José Socrates avait présenté un budget très astreignant, impliquant d’importantes baisses des salaires du secteur public et des aides sociales ainsi qu’une hausse des impôts.
Désormais, un porte-parole du PSD, Rui Baptista, a confirmé que les sociaux-démocrates s’étaient engagés à s’abstenir lors du vote en première lecture du projet de loi de finances, prévu mercredi au Parlement.
Pour éviter le rejet du texte, l’abstention du PSD était au minimum nécessaire, les autres formations d’opposition ayant déjà annoncé leur intention de voter contre le budget d’austérité. Lequel doit permettre de réduire le déficit public à 4,6% du PIB fin 2011, par rapport à des estimations de 7,3% pour 2010.
Sources : Reuters, AFP, ats
Le Portugal pourrait devoir renoncer à l’euro
Le Portugal pourrait être contraint à renoncer à l’euro s’il ne parvient pas à former un gouvernement de coalition élargie capable de régler la crise financière, estime le chef de la diplomatie de Lisbonne, Luis Amado, dans l’édition de samedi de l’hebdomadaire Expresso.
Pour le ministre des Affaires étrangères, la majorité et l’opposition doivent oeuvrer ensemble pour faire face à « une situation extrême ».
Le Portugal a pâti ces dernières semaines d’une dégringolade de la confiance des investisseurs, au moment où des tensions se manifestaient dans la zone euro sur la solidité de la politique budgétaire de l’Irlande. Ces craintes ont fait grimper les rendements à des montants les plus élevés depuis l’intégration du Portugal à l’euro.
« Le pays a besoin d’une grande coalition lui permettant de traverser la situation actuelle. Je crois que les partis (politiques) comprennent que la solution de rechange à la situation actuelle serait de quitter finalement l’euro », ajoute le ministre. « C’est une situation qui peut nous être imposée par les marchés ».
Grâce à un plan d’austérité drastique, le gouvernement socialiste portugais s’est fixé pour engagement un déficit limité à 4,6% du produit intérieur brut (PIB) l’année prochaine, contre une estimation à 7,3% cette année et à 9,3% l’année dernière.
Le vote du budget est désormais assuré au Parlement à la suite d’un accord trouvé avec le parti d’opposition. Cet accord était nécessaire car le gouvernement ne détient par la majorité au Parlement.
Les analystes doutent cependant que l’actuel gouvernement minoritaire aille jusqu’au bout de son mandat en 2013, et notamment parce que le PSD (opposition) est en tête dans les intentions de vote. Aux termes de la Constitution, les Portugais ne peuvent pas aller aux urnes d’ici mai 2011.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00297913-le-portugal-pourrait-devoir-renoncer-a-l-euro.htm
Les taux portugais ont encore fortement progressé cette semaine atteignant 7,26% à 10 ans après une adjudication de dette réussie mais à des taux toujours plus élevés.
Lors de la crise financière grecque, à la mi 2010, l’Europe a mis au point un fonds de sauvetage de 440 milliards d’euros destiné à aider les états en difficulté. Un montant qui risque de ne pas être suffisant si plusieurs pays d’Europe comme l’Irlande, le Portugal ou l’Espagne, en sérieuses difficultés économiques et budgétaires, avaient besoin d’y recourir simultanément.
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