Nestlé condamné pour licenciement abusif

nestlé99.jpgLe géant de l’agroalimentaire Nestlé – actionnaire de l’Oréal – a été condamné par le conseil des prud’hommes de Marseille à indemniser 140 ex-salariés de son usine de Saint-Menet à Marseille.

La justice a en effet estimé que le motif économique du licenciement de ces employés n’était pas justifié. Une décision qui pourrait faire jurisprudence et remettre en cause le sort des salariés de Molex

Rappelons que le 26 mai 2004, Nestlé avait rendu officiel la fermeture de son usine de Saint-Menet. Après plusieurs mois de bras de fer, la société Netcacao signait le 23 février 2006 un accord de reprise du site et de 180 de ses 427 salariés.

Pour justifier la fermeture du site, le géant agro-alimentaire avait invoqué une stagnation du marché du chocolat et du café, majorée d’une baisse des volumes d’exportation vers l’Espagne, la Russie et les Etats-Unis.

Mais syndicats et salariés ont toujours contesté la validité de l’argument économique mis en avant par Nestlé. Ils ont désormais obtenu gain de cause. En effet, l’édition de samedi du quotidien régional « La Provence » précise qu’une décision rendue le 7 octobre 2010 par le conseil des prud’hommes de Marseille leur a donné raison.

Selon le conseil, « la réorganisation qui a conduit à la fermeture du site n’était pas justifiée par la nécessité de sauvegarder la compétitivité du secteur d’activité du groupe auquel il appartenait, cette compétitivité n’étant exposée à aucune menace sérieuse susceptible de mettre en jeu sa place de leader sur le marché« .

Nestlé est désormais condamné à indemniser 140 salariés dont le licenciement économique, le Conseil estimant que la décision du groupe suisse était « dépourvue de cause réelle et sérieuse ».

Ces indemnisations se situent entre 15 000 et 55 000 euros, 40 nouveaux dossiers doivent être examinés par le conseil, le 25 janvier.

Sources : ats, AFP, Associated Press, La Provence

Rappelons que le 26 mai 2004, Nestlé avait rendu officiel la fermeture de son usine de Saint-Menet. Après plusieurs mois de bras de fer, la société Netcacao signait le 23 février 2006 un accord de reprise du site et de 180 de ses 427 salariés. Pour justifier la fermeture du site, le géant agro-alimentaire avait invoqué une stagnation du marché du chocolat et du café, majorée d’une baisse des volumes d’exportation vers l’Espagne, la Russie et les Etats-Unis.

Mais syndicats et salariés ont toujours contesté la validité de l’argument économique mis en avant par Nestlé. Ils ont désormais obtenu gain de cause. En effet, l’édition de samedi du quotidien régional « La Provence » précise qu’une décision rendue le 7 octobre 2010par le conseil des prud’hommes de Marseille leur a donné raison.

Selon le conseil, « la réorganisation qui a conduit à la fermeture du site n’était pas justifiée par la nécessité de sauvegarder la compétitivité du secteur d’activité du groupe auquel il appartenait, cette compétitivité n’étant exposée à aucune menace sérieuse susceptible de mettre en jeu sa place de leader sur le marché ».

Nestlé est désormais condamné à indemniser 140 salariés dont le licenciement économique, le Conseil estimant que la décision du groupe suisse était « dépourvu de cause réelle et sérieuse ».

Ces indemnisations se situent entre 15′ 000 et 55 000 euros, 40 nouveaux dossiers doivent être examinés par le conseil, le 25 janvier.

Sources : ats, AFP, Associated Press, La Provence