Roumanie : remaniement ministériel pour faire face à l’ampleur de la crise

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Où l’on reparle de la Roumanie. Alors que le problème de l’expulsion des Roms pourrait afficher au grand jour le fossé qui est en train de se creuser entre les pays de l’Europe de l’Est et les membres de l’Union européenne situés à l’Ouest du continent, le Premier ministre roumain Emil Boc a annoncé jeudi un important remaniement de son gouvernement. Principaux portefeuilles impactés : les Finances et de l’Economie, alors qu’une crise économique frappe de plein fouet le pays, placé sous quasi-perfusion du FMI.

A l’issue d’une longue réunion avec le Parti démocrate-libéral au pouvoir (PDL), le Premier ministre de centre-droit Emil Boc a précisé qu’au total, six ministres seraient remplacés : Finances, Economie, Agriculture, Travail, Transports et Communication. Les noms des six « remplaçants » proposés – en majeure partie inconnus sur la scène politique roumaine- seront soumis à l’approbation au président Traian Basescu.

Si le chef du gouvernement estime que ces mesures devraient permettre à la Roumanie d’accélérer la reprise économique, certains analystes craignant toutefois que le départ du ministre des Finances Sebastian Vladescu ne complique les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d’obtenir les prochains versements d’une aide vitale de 20 milliards d’euros accordée par le Fonds, l’Union européenne et la Banque mondiale.

Le successeur proposé de M. Vladescu, Gheorghe Ialomiteanu, est un expert-comptable, député démocrate-libéral et membre de la Commission des Finances de l’Assemblée.

Ce remaniement intervient alors que la Roumanie est frappée de plein fouet par la crise économique depuis fin 2008. Pour tenter de limiter le déficit public, le gouvernement, formé par le Parti démocrate libéral (PDL), le Parti de la minorité hongroise (UDMR) et des ministres indépendants, a été contraint en juin dernier à mettre en place un plan d’austérité, loin de provoquer l’engouement des foules. Les salaires du secteur public ont en effet été amputés de 25% et la TVA a été relevée de cinq points, s’élevant désormais à 24%.

A noter également que des réductions drastiques d’effectifs ont été appliquées dans l’administration.

Rappelons également qu’en juillet 2010, la Roumanie a intégré le groupe des dix pays les plus risqués du monde en huitième position. En effet, un malheur n’arrivant jamais seul, les banques roumaines sont fortement exposées à la Grèce, elle-même très peu vaillante.

Courant mars, le président roumain Traian B

(2 commentaires)

  1. Roumanie : Basescu entérine la nomination de six nouveaux ministres
    [ 03/09/10 – 12H24 ]
    Le président roumain Traian Basescu a signé vendredi les décrets nommant six nouveaux ministres, dont ceux des Finances et de l’Economie, après un important remaniement annoncé la veille par le Premier ministre de centre-droit Emil Boc.
    « Je vous assure de mon soutien continu face aux difficultés de l’action gouvernementale en période d’austérité », a déclaré le chef de l’Etat lors de la prestation de serment.
    « Les mesures prises sont des mesures qui ne pouvaient pas être évitées si on veut que la Roumanie ne s’effondre pas financièrement », a-t-il insisté devant les nouveaux titulaires des portefeuilles des Finances, de l’Economie, de l’Agriculture, du Travail, des Transports et de la Communication.
    Ce remaniement intervient quelques mois après l’adoption d’un impopulaire plan d’austérité par le gouvernement de centre-droit, formé par le Parti démocrate libéral (PDL), le Parti de la minorité hongroise (UDMR) et des ministres indépendants.
    Des analystes redoutent que le départ du ministre des Finances Sebastian Vladescu, un indépendant, ternisse la crédibilité du gouvernement sur la scène économique.
    La Roumanie est frappée de plein fouet par une des pire crises en Europe depuis fin 2008.
    Le pays a obtenu une aide cruciale d’un montant global de 20 milliards d’euros accordée par le Fonds monétaire international, l’Union européenne et la Banque mondiale.
    Le successeur proposé de M. Vladescu, Gheorghe Ialomitianu, est un expert-comptable, député démocrate-libéral et vice-président de la Commission des Finances de l’Assemblée.

  2. Fulgurant! Les Français déjà en 2012: « dans l’cul, la dette, dans l’cul! »
    Laissons la démocratie médiatique adorer ce qu’elle a brûlé hier, sans oublier avant-hier! Elle n’est jamais rien d’autre que le bal des opinions, plus ou moins avouables, qui se heurtent les unes, les autres, de manière éclectique, au prorata du portefeuille, une sorte de 14 juillet des intérêts, petits et grands, de la société capitaliste, tantôt française, tantôt moderne, selon le degré de réactivité de la chienlit politicienne. L’histoire de toute façon se fait ailleurs. La faillite mondiale, en effet, apparue au grand jour en 2008, vient de montrer en quoi consiste la politique de la liberté illimitée: réguler l’implacable égoïsme des états et des marchés, par le biais de la crise économique, dont la responsabilité globale n’incombe effectivement à personne d’autre qu’aux politiques économiques menées, dans le cadre du régime général de la propriété capitaliste. C’est ce que les grooms du despotisme national et d’entreprise, qui bouffent du nord-coréen ou du cubain, le dimanche, la face collée sur leurs écrans millimétrés, nomment, chacun avec son propre accent démocratique miraculeux, anglo-saxon, scandinave, celtique, rhénan, quand ce n’est pas autocentré ou fordien, le cycle vertueux de l’économie (sociale ou non) de marché. Un coloriage mural magnifique qui cache une autre image, plus étatique, motorisée. La vertu libérale veut faire oublier qu’elle a des arrières qui pue le pot d’échappement. Car cette vertu-là avancée, qui pour l’heure proclame l’horreur de la vie de caserne, est avant tout respectueuse de l’argent, son totem, son tabou, son fétiche. Et ce putanat-là, à corps et à cris, exige qu’on le lui enfile toujours plus vite et plus loin. Il veut en avoir le cul cousu jusqu’aux yeux, blink! blink! A chaque firmament français électoral sa nouvelle étoile gémellaire. C’est ainsi, en tout cas, ici, où l’homme est grand et a des droits et le citoyen, tais-toi, pôv con, que naissent les présidents, cadeaux de Noël, fait à l’état verni des classes capitalistes. Allez! On chante! O Tannebaum, wie treu sind deine Blätter, etc. (en franc de la patrie-usine-à-gaz).
    Aussi la démocratie médiatique, reine désopilante des opi-gnons, peut mettre dans sa cuisine choucroute, yaourt et semoule, autant qu’il lui plaira, les faits sont là qui s’entêtent, dans la rue, et dénoncent l’escroquerie générale et lyonnaise. L’état l’umpéniste, état fictif, mais pas pour tout le monde, ce repaire de bonimenteurs et d’escrocs, avait promis, au wagon des imbéciles qui n’ont au fond, ballotés entre deux droites, que la liberté de dérailler, l’état le plus économique! Et le résultat, le voilà: une pleine année 40, en matière de dette publique! Ah mais, ah, ah, ah, c’est qu’on a encore son triple A, s’écriera la vierge gouvernementale, triple buse, et farouche, qui aspire maintenant à étaler aux yeux du bon peuple, sa propre conception du bon gouvernement et donc du bon état. La dette, prolétaires, écoutez ça, une dette étatique monumentale, qui reçoit l’agrément de la démocratie actionnariale internationale. Ce crapaud-bulle des beaux-quartiers et autres villes interdites, qui s’imagine volontiers en soleil-héros, de l’empire de l’avenir levant. Cette démocratie-là, comme kimé l’son, en Corée du Nord, spécule aussi sur sa personnalité incontournable, elle a des épithètes, plein les dents, c’est elle la meilleure du monde possible. La démocratie actionnariale n’a pas froid aux yeux. La dette, elle sait quoi en faire: du profit! Encore du profit! Toujours du profit! Montage et tripotage. Son imagination fourmille d’idées, en vue d’accaparer la moindre miette de profit. C’en est au point que sans la Chine! Bientôt, en effet, à l’image de l’actuelle accumulation nulle ou négative de capital, dans les pays dits riches, ça faire boum! Les criminels du G 20 et leur président fantoche s’y préparent activement. Ce ne sont plus là des mains dans l’cambouis, mais carrément dans l’uranium! Demain, la guerre! Ces gens-là d’ailleurs le disent eux-mêmes, le monde, sans lessiveuses boursières à grande vitesse et autres anneaux de la déréglementation financière plein-pot, le monde n’est plus qu’un pesant ennui! Secouons-le! Secouons-le! Leur rêve (américain ou non) est le plus spectaculaire: nucléaire!
    Mais, et ça c’est un scoop, si tout va mal partout, en Iran, chez les talibans et bien sûr en Corée, côté Nord, et à Cuba, voire en Birmanie, peut-être, faut voir, en France, non! Rien de tout ça. Et donc, le monde concrètement s’apprête à changer. A changer de direction. Après l’est-ouest et le nord-sud, l’haut-bas-haut sous le baobab. Et cela pour deux raisons. La première est que les Français, du moins leur satellite emprisonné dans le dernier étage de la fusée l’umpéniste, sont enfin devenus roi du monde.

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