Il faut dire que le bilan de ces trois dernières semaines est impressionnant, et le marché a sans doute un peu de mal à trouver l’energie suffisante pour accélérer au delà des 3800 pts. Il faut dire aussi, comme nous l’avons vu hier, qu’il reste deux importantes résistances à proximité, à commencer par l’oblique baissière bleu foncé et l’oblique verte.
De quoi justifier une certaine prudence des opérateurs, dans l’attente d’une confirmation à Wall Street et de la réunion de la FED ce soir. D’un point de vue graphique, nous surveillerons dans l’après-midi la poursuite du mouvement haussier actuel. Il serait relancé par le franchissement des 3820 et plus globalement de la zone des 3820/3830 où se situe l’oblique baissière MT bleu foncé. Au delà, le CAC devrait alors être en mesure de pousser jusqu’au tracé vert au niveau des 3845 pts. A la baisse, tout retour sous 3795/3800 fragiliserait un peu la situation, sachant que ce n’est que sous 3780 qu’il faudrait alors évoquer une possible fausse sortie ou un rejet de l’oblique bleu foncé.
Côté valeurs du CAC, les variations restent globalement mesurées, avec une hausse de 2% pour Renault, devant Arcelor et BNP à +1.5%. En repli, Natixis se distingue une nouvelle fois par un recul de 3.4%, devant Schneider à -1.2% et Alstom à -1%.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro tente une troisième fois une percée vers ses obliques marron et bleu après les échecs de ces derniers jours, avec une progression de 0.5% à 1.313$. L’or, bien qu’en légère progression de 0.2% à 1280$ l’once, marque un peu le pas, consolidation sa récente hausse de façon horizontale. Le baril de brut enfin, après son retour au dessus des 75.5$ hier, revient un peu en arrière, cédant 0.5% à 75.85$.
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Sur la baisse de Natixis:
Goldman Sachs a ajouté mardi Natixis à la liste des valeurs conseillées à la vente.
Le broker explique que la forte revalorisation du titre en Bourse s’est opérée grâce à la garantie de sa maison-mère BPCE sur ses actifs à risque gérés en extinction, qui a permis une stabilisation des résultats et du capital. « Les provisions de Natixis sont quasiment normalisées », atteste Goldman Sachs, qui relève ses prévisions et son objectif de cours sur la valeur (à 3,90 euros, contre 3,4 euros précédemment).
A présent cependant, Goldman Sachs estime que la valorisation de Natixis n’offre plus beaucoup de potentiel au regard des perspectives de résultats de la banque.
Son raisonnement est le suivant. Natixis a fait état d’un ROTE (rentabilité opérationnelle sur capitaux propres moyens hors immobilisations incorporelles) de 12% au 1er semestre 2010 et vaut aujourd’hui 1.1x son actif net tangible. Et ce avec un montant de provisions ramené à moins de 30 points de base, un niveau que l’on peut considérer comme étant normalisé.
http://www.tradingsat.com/conseils-bourse-Natixis-rb165106-KN.html
Natixis nettoie peu à peu son bilan grâce à des délestages massifs d’actifs risqués (mais à quel prix ?)
Une opération de cession d’actifs toxiques d’envergure a ainsi été engagée cet été. Selon des sources concordantes, que se refuse à commenter Natixis, un bloc de 8 milliards d’euros d’actifs pondérés – une notion réglementaire tenant compte des fonds propres mobilisés en regard des actifs – a été vendu à la banque américaine Morgan Stanley.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/09/20/natixis-nettoie-peu-a-peu-son-bilan-grace-aux-delestages-massifs-d-actifs-risques_1413547_3234.html