Après la tentative de rebond d’hier, le marché est reparti à la baisse aujourd’hui, avec une ouverture directement sur les plus bas d’hier et un enfoncement quasi-immédiat des 3520. Le repli s’est alors accéléré jusqu’à s’approcher de notre support suivant identifié sur 3490 (base d’un petit canal baissier non tracé). Depuis, le marché consolide de façon horizontale autour des 3500/3505 pts, attendant l’ouverture des marchés américains pour décider de la suite. Le CAC cède actuellement 1.33% à 3506 pts. Côté US, Wall Street est attendue en repli sensible à l’ouverture, ce qui laisserait envisager la rupture d’importants supports sur lesquels nous reviendrons ce soir après clôture. Si la séance est encore longue et qu’un retournement haussier n’est pas à exclure (on note quelques signaux intéressant depuis 1h), les conséquences en cas de confirmation baissière pourraient être un rapide retour sur les plus bas de ces derniers mois. On restera donc vigilant pour les prochaines heures, en se gardant bien de trop anticiper dans de telles conditions de marché…
D’un point de vue graphique, les niveaux de support et résistance vus hier restent valides (si ce n’est que les 3490 sont probablement à réajuster sur 3495). On pourra toutefois rajouter désormais les 3520/3530 comme premier seuil de résistance.
Côté titres du CAC, seules 5 valeurs parviennent à surnager : Lagardère progresse de 0.7%, devant EADS à +0.4% et Accor à +0.1%. En repli, St Gobain souffre avec le secteur de la construction : le titre chute de 3.4%, devant Bouygues à -3.2% et Lafarge à -2.8%.
Côté devises et matières premières, la baisse est également de mise, avec une poursuite du repli de l’euro vers 1.26$ (-0.4% à 1.261 actuellement), tandis que le baril de brut cède 1% à 72.1$, fonçant droit sur notre faisceau de supports sur 72.2, 71.5 puis 70$ (cf. notre point d’hier sur le pétrole). Quant à l’once d’or, sur laquelle nous reviendrons dans les prochaines heures, elle cède également du terrain, perdant 0.6% à 1218$ au sein d’une tendance CT/MT très incertaine après l’alerte baissière de juin/juillet.
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