Les ventes au détail françaises ont progressé en août

Miniature de l'image pour logomarkit.jpg La société MARKIT vient de publier son indice PMI pour le mois d’août 2010. Markit est une des plus importantes sociétés d’informations financières mondiale : elle fournit des données indépendantes, des évaluations pour l’ensemble des classes d’actifs, afin de renforcer la transparence, de réduire les risques et d’améliorer l’efficacité opérationnelle de ses clients, dont quelques uns des plus importants acteurs institutionnels des marchés financiers.

Selon Markit, le mois d’août a vu la cinquième progression consécutive des ventes sur une base mensuelle. C’est également la plus forte hausse des ventes sur une base annuelle depuis mai 2008, sous l’effet d’un calendrier favorable. La diminution du volume des achats et des stocks s’accélèrerait.

L’indice PMI est cependant en légère baisse : il passe de 52.8 points en juillet à 51.9 en août. La frilosité des consommateurs face aux mauvaises nouvelles serait en cause.

Mais si l’on compare les résultats avec le mois d’août 2009, on constate au contraire une accélération importante de la croissance des ventes sur une base annuelle, la plus forte depuis mai 2008 :

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Que c’est-il donc passé ? Pour les professionnels interrogés par Markit, c’est du côté du décalage des dates des soldes cette année qu’il faut chercher. D’ailleurs, le mois d’août a mis en évidence le trente-et-unième repli mensuel consécutif des marges brutes des entreprises qui ont été sondées, résultant de l’augmentation des prix de leurs achats et des pressions concurrentielles de plus en plus fortes.

Et les stocks reculent, à leur plus fort niveau depuis le début de l’année. La situation ne serait donc pas forcément idyllique malgré un indice toujours globalement positif : pour Markit, « la comparaison annuelle est quelque peu faussée par une période des soldes tardive qui occulte, dans une certaine mesure, un environnement commercial toujours peu favorable à la demande » . Autre signe qui ne trompe pas : « la baisse du volume des achats et des stocks de marchandises s’accélère, reflétant le manque de visibilité des détaillants quant à leurs perspectives d’affaires à court terme ». La crise, toujours la crise…