Wolfgang Mayrhuber, président de la société Lufthansa a souhaité aujourd’hui obtenir un dédommagement de la part de l’Union européenne pour toutes les transporteurs aériens touchés par l’éruption du volcan Etjafjöll.
On estime à près de 100.000 le nombre de vols annulés en six jours en avril en raison d’un nuage de cendres expulsé par le volcan islandais, provoquant unne panique das le ciel aérien européen. La perte de chiffre d’affaires a été estimée à 1,5 milliard d’euro, alors que les compagnies européennes ne devraient globalement pas renouer avec les bénéfices en 2010.
En bon connaiseur des arcanes du commerce mondial, M. Mayrhube ne souhaite pas obtenir des crédits mais un report dans l’application des nouvelles réglementations du secteur du transport aérien : « nous voulons des compensations et non pas des subventions puisque nous avons été forcés à rester cloués au sol, ce qui n’était pas nécessaire (…). Il y a probablement une manière intelligente de dédommager les compagnies ».
En ligne de mire, le nouveau dispositif européen Emission trading scheme (ETS) qui fixe de façon globale les seuils d’émissions polluantes pour les compagnies aériennes.
Ainsi, à partir de 2013, toutes les compagnies aériennes opérant dans l’UE – que leur siège social y soit ou pas – devront plafonner leurs émissions de CO2 à 97% d’un niveau annuel de référence. Or le niveau de 2010 devrait rentrer dans ce calcul, alors que le trafic a été très largement perturbé, entrainant des seuils de pollution plus bas.
L’ETS est accompagné d’un système d’échange de quotas d’émissions : depuis le 1er janvier 2005, les grands établissements industriels européens sont autorisés à acheter et à vendre des droits à émettre des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, permetant aux entreprises dépassant leurs plafonds d’émissions de gaz à effet de serre de racheter des quotas auprès d’entreprises plus performantes sur le plan environnemental, dans le cadre du protocole de Kyoto. Les quotas européens pour 2013 devraient être publiés avant le 30 juin de cette année.
M. Mayrhube souhaite donc que pour 2013, l’année de référence soit seulement 2011, une manière de remonter significativement les seuils minimaux. Une proposition qui devrait être soutenue par l’ensemble des acteurs du secteur.
En illustration : Wolfgang Mayrhuber, Président de la compagnie Lufthansa
Super idée !
On pourrait aussi proposer la même action a toutes les sociétés dont les compagnies aériennes n’ont pas pu transporter les emloyés, toutes les sociétés dont les approvisionnements n’ont pas pu être effectués….
Les cons, ca ose tout… c’est a ca qu’on les reconnait 🙂
Au secours, il n’y a pas qu’a la tête des gourvenements qu’i n’y a plus de pilotes, les grandes compagnies aussi sont atteintes par Peters…