La future coopération élargie entre PSA Peugeot Citroën et BMW n’impliquerait pas d’échange de capital. C’est en tout cas, ce qu’a indiqué mardi le président du directoire du constructeur français.
Pour rappel, PSA coopère actuellement avec le constructeur allemand dans les moteurs à essence et envisage toujours d’élargir sa coopération tant au niveau des composants que des systèmes. L’objectif étant « de bénéficier de synergies dans le développement, les achats et la production ».
« Notre coopération avec BMW est extrêmement efficace et aujourd’hui n’a pas besoin de 1, 2 ou 3% d’échange de capital« , a déclaré Philippe Varin sur la radio BFM.
Une déclaration qui fait suite aux récentes discussions avec le japonais Mitsubishi, partenariat auquel PSA avait envisagé dans un premier temps de donner une dimension capitalistique, les discussions ayant toutefois échoué début mars faute d’accord sur les termes financiers.
En février dernier, les deux groupes automobiles avaient ainsi annoncé un accord pour développer ensemble une nouvelle génération de moteurs à essence, étape supplémentaire dans leur coopération.
L’accord a été signé le 27 janvier à Paris entre le président du directoire de PSA, Philippe Varin, et le président du directoire de BMW, Norbert Reithofer. « Les deux sociétés se sont engagées à développer la prochaine génération de moteurs 4 cylindres essence qui répondra à la norme Euro 6 », avaient-ils alors précisé. Rappelons que cette future norme européenne sur les émissions polluantes doit entrer en vigueur fin 2014 et sera plus stricte qu’Euro 5.
Les moteurs que PSA et BMW conçoivent conjointement à l’heure actuelle équipent plusieurs modèles de Mini ainsi que 75% des voitures Peugeot et Citroën à moteur essence. Ils sont produits sur le site PSA de Douvrin (Pas-de-Calais) pour la partie française, et en Grande-Bretagne pour la Mini.
En ce qui concerne le prêt public de trois milliards d’euros dont PSA a bénéficié début 2009 pour faire face à la crise, Philippe Varin a déclaré que l’objectif du groupe était de le rembourser le plus vite possible. Le dirigeant a d’ores et déjà proposé un remboursement d’un milliard d’euros par anticipation dès la fin de cette année.
Sources : Reuters, AFP
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