Cette zone semble vouloir tenir le coup pour l’instant, puisque le CAC est légèrement remonté depuis, autour des points bas de lundi. Il s’affiche actuellement en net repli de 2.72% à 3519 pts.
D’un point de vue graphique, il s’agit bien évidemment d’un signal clairement négatif, confirmé par le gap baissier de ce matin à peine refermé. Reste que la zone actuelle n’est pas évidente à gérer, puisqu’il s’agit de la zone de cotation du 7 mai, séance « panique » qui avait été suivie du fameux rebond du 10 mai. Graphiquement, le prochain support réellement identifiable se situe dans la zone des 3450/3460, mais il reste difficile d’être précis dans la zone actuelle et compte tenu du contexte de ces dernières séances. En dessous, direction la zone des 3420/3400, avant les plus bas du 7 mai, puis pourquoi pas le support des 3320…
A la hausse, ce n’est qu’un retour au delà des 3575 qui permettrait de relâcher la pression baissière. Un retour au delà des 3530/3540 serait déjà un premier pas important.
Côté valeurs du CAC, c’est le rouge uniforme, puisqu’aucun titre ne s’affiche en territoire positif. C’est Pernod Ricard qui parvient le mieux à limiter la casse (les investisseurs se réfugieraient-ils dans l’alcool par ces temps difficiles ? 😉 ), avec un repli de 0.5%. Vient ensuite Essilor (il s’agit là pour les traders qui n’en croient pas leurs yeux d’être bien sûr de ce qu’ils voient…) avec -0.9%, et Suez Environnement à -1.2% (un peu d’eau pour le pastis…).
Côté replis, c’est Arcelor Mittal qui souffre le plus, avec une chute de 5.2%, devant la Société Générale à -4.7% et Renault à -4.4%. Aucun secteur en particulier ne se distingue vraiment à la baisse.
Quant à nos trois compères, l’euro, l’or et le pétrole, ils restent globalement fidèles à leur évolution de ces derniers jours, à l’exception de l’once d’or qui finit par céder au mouvement de repli général : l’once confirme sa consolidation avec un retour appuyé en direction des 1200$ : le métal jaune cède ainsi 1.3% à 1205$.
L’euro et le baril de brut continue eux leur descente : le premier s’affiche désormais sous les 1.22$ à 1.218$, tandis que le second se retrouve déjà au contact des 68$ le baril… Iront-ils directement vers leurs objectifs mentionnés hier soir ?
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