En dépit du récent accord entre l’Iran, la Turquie et le Brésil, l’ONU ne semble pas vouloir renoncer à sanctionner Téhéran en vue de l’empêcher de poursuivre son programme nucléaire controversé.
Selon un haut responsable américain, aux termes d’un nouveau projet de sanctions soumis mardi à l’organisation des Nations Unies, l’Iran pourrait se voir interdire d’investir à l’étranger dans certaines activités sensibles comme les mines d’uranium. Ses navires pourront également faire l’objet d’inspection en haute mer.
Le projet, sur lequel se sont mis d’accord les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (France, Russie, Chine, Grande-Bretagne, Etats-Unis), pourrait également interdire la vente à l’Iran de huit nouveaux types d’armements lourds, notamment des tanks.
Parallèlement à Washington, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton vient d’annoncer que les Etats-Unis étaient parvenus à un accord avec la Russie et la Chine sur un projet de nouvelles sanctions contre l’Iran au sujet de son programme nucléaire.
A noter toutefois que mardi, la Chine s’est dite favorable l’accord intervenu la veille entre l’Iran, la Turquie et le Brésil, lequel prévoit l’échange en Turquie de 1.200 kilos d’uranium faiblement enrichi (3,5%) iranien contre 120 kilos de combustible enrichi à 20% fourni par les grandes puissances et destiné au réacteur de recherche nucléaire de Téhéran. « Nous soutenons cet accord, nous y attachons de l’importance », a ainsi déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ma Zhaoxu.
La plupart des pays occidentaux ont néanmoins exprimé leur méfiance à propos de cet accord conclu par Téhéran.
Mardi, Nicolas Sarkozy a toutefois qualifié l’offre d’échange d’uranium iranien en Turquie de « pas positif« , tout en soulignant qu’elle devait s’accompagner logiquement d’un arrêt par l’Iran de l’enrichissement à 20%.
En octobre dernier, proposition avait été faite à l’Iran d’envoyer 1.200 kg d’uranium faiblement enrichi en Russie, où il aurait été porté à 20% avant d’être transformé par la France en combustible. Mais Téhéran avait rejeté cette offre invoquant un manque de garanties.
Iran: le Brésil demande à participer avec la Turquie au groupe 5+1
MADRID – Le Brésil souhaite participer avec la Turquie aux négociations du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Allemagne) sur le dossier nucléaire iranien, a indiqué mardi à Madrid un conseiller du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Il serait « normal et souhaitable » que le Brésil et la Turquie, qui ont négocié lundi avec Téhéran une offre d’échange d’uranium iranien en Turquie puissent participer aux négociations des grandes puissances, a déclaré à la presse Marco Aurelio Garcia, conseiller du président brésilien.
« Je crois qu’il serait normal qu’au moins une bonne partie des négociations soient ouvertes » à ces deux pays, a déclaré le conseiller pour les affaires étrangères du président Lula.
(AFP / 18 mai 2010 17h06)
Le danger au Moyen Orient:
Le danger de guerre au Moyen Orient ne vient pas de l’Iran de Ahmadinejad. L’Iran ne parle jamais de la guerre contre aucun pays, même pas contre ‘Israel.
Le plus grand danger au Moyen Orient est la Turquie, destructeur au Kurdistan, destructeur de civilisation chrétien en Asie Mineur, pays génocidaire contre les chrétiens et les Kurdes, envahisseur du Chypre Nord, supporteur du Président Nomade Aliève de l
L’Iran est un pays de Paix, merci Ahmed1 de nous le rappeler.
On s’en doutait un peu mais on attendait ta confirmation.
Maintenant nous sommes entièrement rassurés et grace à toi.
Hinchala.