La Chine passe à la Très Grande Vitesse sur le TGV

Ambitieuse la Chine ?

Le vice-ministre chinois des Chemins de fer, Wang Zhiguo, a indiqué samedi à Pékin que son ministère souhaite partager les techniques ferroviaires à grande vitesse chinoises.

Le but : promouvoir le développement des chemins de fer à grande vitesse dans le monde.

Wang Zhiguo a également précisé que la Chine souhaitait opérer via le principe d’une « coopération mutuellement avantageuse ».

S’exprimant lors d’une conférence de presse tenue en marge de la session annuelle de l’ Asemblée populaire nationale, Wang Zhiguo a affirmé que plusieurs dizaines de pays souhaitent d’ores et déjà coopérer avec la Chine pour leurs projets de chemins de fer.

Parmi eux : les Etats-Unis, la Russie, le Brésil, la Pologne et le Thaïlande. Pékin est d’ores et déjà parvenu des consensus sur les projets de coopération avec les Etats-Unis, la Russie et le Brésil.

C’est en 2006 que la Chine a choisi une technologie nationale pour construire son train à grande vitesse, entre Pékin et Shanghai, déclinant ainsi les offres de service japonaises, allemandes (Siemens) et françaises (Alstom). La volonté chinoise de procéder par transfert de technologie avec ses partenaires étrangers a obligé ces derniers à une politique d’innovation constante.

En décembre 2009, Pékin a inauguré une nouvelle ligne de trains à grande vitesse entre les villes de Canton et de Wuhan, distantes de 1 068 km. Avec une vitesse pouvant atteindre 350 km/h, il s’agit de la ligne la plus rapide au monde. Construite par le groupe allemand Siemens, sa capacité de transport annuelle est de 100 millions de tonnes de marchandises et de 20 millions de passagers. La Chine prévoit de porter de 86 000 à 120 000 km son réseau ferroviaire, dont 12 000 km à grande vitesse.