Le bonheur des uns fait encore une fois le « malheur » des autres. Le prix du baril a nettement reculé lundi à New-York, plombé par l’envolée du dollar.
Passant désormais sous le seuil symbolique des 80 dollars, un cours toutefois largement surévalué par rapport aux fondamentaux.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en décembre, nouveau contrat de référence, a ainsi achevé la journée de lundi à 78,68 dollars, soit une baisse de 1,82 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
A Londres, sur l’Inter Continental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a perdu pour sa part 1,66 dollar à 77,26 dollars.
Un niveau de prix qui vient inverser en quelque sorte la tendance observée depuis une semaine, période durant laquelle le baril n’avait pasclôturé en dessous de la limite des 80 dollars, atteignant même 82 dollars sous l’effet de la chute de la monnaie américaine.
Dans un jeu d’équilibre entre dollar et matières premières, le prix du pétrole a a contrario pâti lundi de la reprise du billet vert.
La monnaie américaine reprenant du poil de la bête après avoir touché un nouveau plus bas depuis 14 mois dans les échanges européens.
Une tendance baissière qu’a pu également accuenter un climat désormais favorable aux compagnies pétrolières au Nigéria.
Le Mouvement d’émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé du sud du pays, a en effet décrété dimanche dernier un cessez-le-feu illimité en vue « encourager le dialogue » avec le gouvernement.
Sources : Reuters, AFP