La France vient de commander trois frégates multi-missions (FREMM) supplémentaires au groupe de constructions navales militaires DCNS. Une acquisition qui s’inscrit comme il se doit dans le cadre des orientations contenues dans le Livre blanc sur la défense. Et qui devrait avoir une action bénéfique sur l’emploi.
Au total l’armée française disposera à terme de onze navires de ce type. La première FREMM, « l’Aquitaine », sera livrée en 2012 à la Marine.
« DCNS vient de signer un complément de commande portant sur 3 nouvelles unités », a annoncé le groupe DCNS dans un communiqué. Opération confirmée par le ministre de la Défense Hervé Morin lors d’une visite à Lorient. Rappelons que l’entreprise est détenu à 75% par l’Etat et à 25% par le groupe Thales.
Parmi les trois nouvelles frégates dont la commande a été confirmée jeudi, deux seront spécialisées dans la défense anti-aérienne et une dans la lutte anti sous-marine.
En ces temps de crise, DCNS tient par ailleurs à souligner que le projet FREMM « procure 3 millions d’heures de travail chaque année et près de 50 millions sur la durée du programme qui s’étend de 2006 à 2022 ».
« La réalisation des onze FREMM assurera jusqu’en 2022 une part très significative de l’activité de DCNS et de nombreux sous-traitants, essentiellement des PME », a assuré de son côté le ministère de la Défense. Principaux bénéficiaires : le site de Lorient mais également les sites de Brest et Cherbourg.
Le programme, réalisé en coopération avec l’Italie représente en effet le plus important programme naval militaire européen. Lequel est conduit par l
Un effet positif sur l’emploi à la DCNS, certes, mais négatif pour le même montant partout ailleurs !
FREMM : 11 frégates pour 7 milliards d’euros (au lieu de 17 pour 6.5 milliards d’euros initialement)
Jusqu’ici, il était en revanche très difficile de savoir combien le programme, maintenant revu et corrigé, allait finalement coûter. Interrogé sur ce sujet par Mer et Marine, Hervé Morin a enfin apporté la réponse : « 7 milliards d’euros, avec les rechanges mais sans le maintien en condition opérationnelle ». La facture est donc salée par rapport au contrat initial. Ce dernier, notifié le 16 novembre 2005, portait sur 17 FREMM pour un coût total de 6.5 milliards d’euros, études comprises. Avec six bateaux de moins, comment peut-on payer 500 millions d’euros en plus ?
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=111344
Suggérez-vous une rétro-commission à la Taïwanaise ?
Affaire Karachi : Millon confirme l’existence de rétrocommissions
LEMONDE.FR | 17.11.10 | 12h44
Bonne fête Elisabeth