A l’heure où Henri Proglio, actuel PDG de Veolia vient d’être désigné par le gouvernement pour reprendre les rênes de l’opérateur énergétique EDF, ressurgit dans la presse le dossier concernant le projet de Trains à grande vitesse (TGV) commun à Air France et Veolia Transport.
Guettant très certainement l’ombre de Nicolas Sarkozy dans une éventuelle avancée du dossier, le journal « Les Echos » affirme lundi que le projet est dans l’impasse, le contrat n’ayant toujours pas été signé.
« Le projet est dans l’impasse depuis l’été dernier (…) car les deux partenaires ne sont plus sur la même longueur d’onde », estime le quotidien.
Le sujet qui pourrait bien fâcher : l’obligation faite aux nouveaux entrants de se limiter au trafic de cabotage au départ d’une ville étrangère. Un point loin de satisfaire Air France. Lors d’un entretien aux Echos le 23 septembre, le patron de la compagnie aérienne, Pierre-Henri Gourgeon, a regretté ne pas avoir encore reçu de date précise pour une libéralisation complète du transport ferroviaire de passagers. Une configuration difficilement réalisable sur le terrain selon lui, compte tenu de la disposition du réseau ferré.
En juillet 2008, Le Figaro rapportait de son côté qu’Air France et Veolia négocient un partenariat pour créer un « nouvel acteur » de la grande vitesse ferroviaire en Europe. Ajoutant que l’alliance entre Air France et Veolia Transport devait déboucher dans un premier temps sur la création d’une liaison Roissy-Bruxelles.
Les Echos affirment désormais que Veolia n’a pas renoncé à s’attaquer au marché du ferroviaire à grande vitesse. Il pourrait à présent décider de se suffir à lui-même ou de s’octroyer le soutien d’un nouveau partenaire.
Rappelons qu’à compter du 1er janvier 2010, la SNCF devra ouvrir ses lignes internationales de passagers à la concurrence dans le cadre de la libéralisation européenne. Un enjeu de taille. Alors qu’à l’heure actuelle, sur les déplacements inférieurs à trois heures, le TGV est plus avantageux que l’avion en terme de temps de trajet porte à porte.
En septembre 2008, le patron d’Air-France-KLM avait confirmé réfléchir » à la possibilité de faire rouler des trains sous sa marque sur des liaisons que la compagnie aérienne à cesser de desservir en avion ». « Un groupe qui perd le contact avec ses clients, c’est un risque; l’effort de réflexion que nous faisons est pour éviter ce risque, pour que les racines d’Air France restent fortes », avait alors expliqué l’ancien dirigeant du groupe, Jean-Cyril Spinetta, ajoutant alors « réfléchir avec Veolia au marché potentiel et comment s’y positionner ».
Air France Veolia EDF, il ne manque plus que la Poste. Et si le Fond Sratégique d’Investissement rachetait tout?
Avec N.S. PDG du FSI bien sur.
c’est un peu l’idée que j’ai soumise ce matin autour de moi, on pourrait l’appeler France Réseaux.
en y rajoutant France Telecom ?
le jeu de mots (réseau) n’était même pas volontaire .. !
En fait la loi européenne qui oblige les états à une ouverture à la concurrence agit comme les lois anti trust américaine. Les grandes entreprises deviennent des fonds d’investissements au risque de mettre en péril leur coeur de métier sur un mauvais coup.
Je profite pour mettre en lien un entretien BFM avec Jean-Marc Daniel professeur d
Pour AIR FRANCE, il serait plus judicieux de créer un nouveau réseau avec le TRANSRAPID!…Ou, avec beaucoup de courage, faire renaître l’A