Le prix du baril n’en finit pas de swinguer jour après jour, oscillant fortement d’un jour sur l’autre.
Une variation de plus de deux dollars à la hausse ou à la baisse est ainsi enregistrée quotidiennement depuis le début de semaine. Spéculation, « simples » résultats liés aux conséquences d’effets d’annonce ou tendance synonyme de réels doutes du marché ?
Le cours du pétrole a terminé en forte baisse jeudi sur le marché new-yorkais. L’annonce d’une rechute des ventes de logements aux Etats-Unis a semble-t-il incité les investisseurs à la prudence voire même plus …
Une tendance accrue par la publication la veille de statistiques mettant en évidence une forte hausse des stocks américains.
La reprise du dollar, consécutive à la décision des principales banques centrales de réduire leurs injections de liquidités en devise américaine dans le système financier a pu donner l’estocade finale au prix du baril.
Au bout du compte, le contrat novembre sur le brut léger américain (light sweet crude) a fini jeudi en baisse de 3,08 dollars, soit 4,47%, à 65,89 dollars le baril. Oscillant en en séance entre 65,60 et 68,77 dollar.
Précisons qu’il s’agit du plus bas niveau de clôture depuis le 29 juillet, le cours du pétrole affichant alors la valeur de 63,35 dollars.
A la clôture du Nymex, l’échéance novembre sur le Brent cédait quant à lui 3,32 dollars (- 4,88%) à 64,67 dollars.
Si le cours du pétrole avait pu chuter de plus de 2 dollars lundi, plombé par le pessimisme des investisseurs, la tendance fut inversée mardi. Mieux encore le prix du baril avait alors fortement progressé pour finir nettement en hausse, regagnant ainsi en grande partie les pertes de la veille.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex),le brut pour livraison octobre avait alors progressé de 1,84 dollar (soit une hausse de 2,64% ) à 71,55 dollars le baril, après avoir évolué entre 69,61 et 71,85 dollars dans la journée. Le Brent avait gagné lui aussi 1,84 dollar également ou 2,68%, à 70,53 dollars le baril.
Le repli du dollar avait alors fortement influé sur la tendance, des propos jugés encourageants du ministre saoudien du Pétrole relatif la demande faisant le reste.
Mais c’était sans compter sur les informations fournies mercredi par le département américain de l’Energie (DoE), précisant que les stocks de pétrole brut avaient fortement rebondi la semaine dernière.
La réaction des marchés ne s’était pas faite attendre : vers 14H40 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre s’échangeait mercredi à 68,66 dollars, observant une chute de 3,10 dollars par rapport à son cours de clôture de mardi.
Sources : Reuters, AFP