Patatras, alors que les analystes s’attendaient à une poursuite de la baisse des stocks de brut, il n’en est rien.
La publication des statistiques US emportant le cours du pétrole dans la tourmente.
Bien au contraire, selon les informations fournies mercredi par le département américain de l’Energie (DoE), les stocks de pétrole brut ont fortement rebondi la semaine dernière. Une hausse qui survient de manière inopinée après deux reculs majeurs.
La récation des marchés ne s’est pas faite attendre : vers 14H40 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre s’échangeait à 68,66 dollars, observant une chute de 3,10 dollars par rapport à son cours de clôture de mardi.
Les réserves de brut ont ainsi augmenté de 2,8 millions de barils à 335,6 millions de barils lors de la semaine achevée le 18 septembre.
Les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient quant à eux sur une baisse, qui est plus conséquente, puisque le chiffre de 1,5 million de barils avait été évoqué.
Rappelons à leur « décharge » que lors des deux dernières semaines précédentes, les stocks avaient tout de même diminué de près de 11 millions de barils.
Les stocks d’essence ont augmenté pour leur part de 5,4 millions de barils à 213,1 millions de barils, alors qu’une progression de seulement 600.000 barils étant attendue.
Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont vu leur volume augmenter de 3 millions de barils, s’établissant désormais à 170,8 millions de barils. Les analystes tabalient préalablement quant à eux une progression deux fois moins importante.