Onde de choc potentielle pour Renault. Avtovaz, le géant russe de l’automobile dont la firme au losange détient 25% a annoncé lundi dans un communiqué la suppression de 5.000 postes à partir du 14 décembre.
Le constructeur doit en effet faire face à de graves difficultés en raison de la crise économique. Lesquelles pourraient avoir de plus amples conséquences en terme d’emplois.
« Notre but est de maintenir autant de personnes que possible, dans la mesure où le marché nous le permet », a déclaré dans le communiqué, Igor Komarov, le président de l’entreprise. On ne demande qu’à le croire. Mais les temps s’annoncent difficiles.
Selon une source au sein du ministère russe du Développement social, le constructeur russe pourrait être rapidement contraint à supprimer 36.000 emplois sur un total de 110.000.
En guise de réaction, le ministère aurait insisté pour que les licenciements « se fassent par étapes, afin de réduire les tensions sociales« .
Fin juillet, la presse russe, citant des sources au sein du groupe, avait déjà indiqué qu’Avtovaz avait l’intention de supprimer 27.691 emplois. Information toutefois démentie par l’intéressé.
A la mi-août, le groupe a reçu de l’Etat une aide de 33 milliards de roubles (quelque 720 millions d’euros). Cela s’avèrant insuffisant, vu l’ampleur des « dégâts », il table désormais sur de nouvelles subventions publiques pour survivre à la crise.
Rappelons également qu’en août dernier, Avtovaz avait suspendu pour un mois la production de son usine de Togliatti, en vue d’écouler son stock de voitures invendues.
Une bonne nouvelle toutefois : à compter du 14 décembre prochain, les salariés d’Avtovaz travailleront de nouveau à plein temps. Rappelons que que depuis le 1er septembre dernier la semaine de travail avait été réduite à 20 heures hebdomadaires.
Sources : AFP, Les Echos, Ria Novosti
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