Il faudra s’y faire. La danse effrénée des bons et mauvais indicateurs concernant les Etats-Unis suit désormais un rythme endiablé. Alors que l’indice Empire States renoue désormais avec la croissance, les nouvelles concernant le déficit de l’Etat américain sont nettement moins bonnes …
Comme si les bons résultats reflétés par les chiffres n’étaient que conséquences des aides de l’Etat, en quelque sorte …
D’après des informations communiquées par un responsable du gouvernement américain, le Bureau du budget de la Maison-Blanche (OMB) va relever à 9.000 milliards de dollars (6.283 milliards d’euros) sa prévision de déficit budgétaire cumulé des Etats-Unis pour dans dix ans. Une paille ….
Rififi à prévoir sur les places boursières la semaine prochaine : cette prévision pour la période 2010-2019 doit être rendue publique dans le rapport semi-annuel que l’OMB doit publier dans la semaine du 24 août.
Cette nouvelle prévision sera nettement supérieure à celle publiée en mai et prévoyant un déficit cumulé de l’Etat fédéral de 7 100 milliards de dollars à l’horizon 2019. Tout de même 2.000 milliards de dollars (1.396 milliards d’euros) de plus que prévu …
Raisons d’une telle envolée : le nouveau chiffre prend en compte la baisse de recettes fiscales consécutives aux résultats économiques plus mauvais qu’attendu.
Une annonce fort susceptible de « nourrir » les critiques de l’opposition républicaine contre la politique de hausse de la dépense publique du gouvernement Obama.
Vous avez dit valse des indicateurs ? Pas plus tard que cette semaine, l’Etat américain avait donné pour perspective 2009 un chiffre meilleur que prévu. Mieux encore, il annonçait un déficit budgétaire de 1.600 milliards de dollars inférieurs aux estimations initiales.
Petit rappel et non des moindres : le candidat Obama s’était fixé pour objectif de réduction du déficit budgétaire à 512 milliards de dollars (350 milliards d’euros) en 2013.
Good luck Mister Obama !!!
Sources : AFP, Associated Press
Ce ne sont que des projections.
En France, on devrait approcher les 2400 Mds