L’action PSA Peugeot Citroën dégringolait vendredi matin à la bourse de Paris, affichant même la plus forte baisse du CAC 40.
Les raisons d’une telle berezina : la dégradation de sa note par l’agence de notation financière Standard and Poor’s.
S&P a en effet relégué vendredi PSA dans la catégorie des valeurs spéculatives ou « junk bonds », en abaissant la note de sa dette à long terme d’un cran, de « BBB- » à « BB+ ».
Pire encore, cette dégradation est assortie d’une perspective négative, ce qui signifie qu’elle pourrait encore être revue à la baisse.
L’agence Standard and Poor’s, qui tablait auparavant sur rebond du marché automobile européen en 2010, a revu désormais sa position. Or si l’on en croit S&P, cette situation devrait réduire de façon « significative » la rentabilité de PSA – déja faible – en raison de la forte exposition du constructeur à cette zone géographique. Selon Les Echos, l’abaissement de la notation du groupe automobile risque également de se traduire par un alourdissement des taux d’intérêt demandés par les banques au constructeur.
Cette annonce met ainsi un coup d’arrêt brutal à la tendance haussière constatée sur le titre, laquelle était consécutive à la publication fin juillet des résultats semestriels du groupe.
A 11H30, le titre lâchait 7,16 euros à 20,86 euros, dans un marché en recul de 0,72%. A la cloture, la chute s’avérait être de 5,43 %, l’action PSA valant désormais 21,250 euros.
Certains analystes estiment toutefois qu’on est également en présence de prises de bénéfices sur le secteur automobile, après la hausse des derniers jours.
Sources : AWP, AFP, Les Echos, AOF
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c’est une déclaration de guerre économique de la part des américains : histoire de casser une entreprise en minimisant son pouvoir d’investissement.
Ils nous prennent pour des cons et que l’on ne vooit pas ce qu’ils sont entrain de faire.
J’espère qu’ils vont bien se casser la gueule on n’a pas besoin d’eux : un commerce europe-amérique du sud-asie-afrique suffira largement à l’avenir
En lisant la presse US , ne serait-ce que les titres, on voit bien que toute leur économie tient par l’automobile … d’ou leur « interte » de descendre les entreprises concurrentes ?
sachant que pour l’instant, ils n’ont que des » monstres » ou presque à vendre …. qui ne sont plus de « mode »