Nigeria/Télécoms :le gouvernement pousse à la privatisation express de Nitel

Nitel Une fois n’est pas coutume, si l’on parle aujourd’hui du Nigeria, ce n’est pas pour parler de pétrole … mais de télécom !

Le vice-président nigérian Goodluck Jonathan a demandé lundi au nouveau conseil d’administration du groupe public de télécommunications Nitel,d’assurer sa privatisation dans les deux mois. Ce, alors même que le groupe se trouve en difficultés.

Comme quoi le « fair-play » n’est pas toujours l’apanage des « grands ».

Goodluck Jonathan aura tout de même un mérite, celui d’être clair, affichant sans ambiguïté que le gouvernement ne souhaitait pas prendre de risque.

Le président du Nigeria, Umaru Yar’Adua « veut que cette procédure soit conclue d’ici soixante jours, d’une manière transparente pour tous les Nigérians, et garantissant que le rôle de Nitel soit rempli« , a ajouté M. Jonathan.

Ce qui pourrait s’apparenter à un ultimatum a ainsi été lancé lors de l’installation du nouveau conseil d’administration, l’exhortant à « mener à bien la privatisation de Nitel dans un délai le plus court possible« .

Après deux tentatives infructueuses auprès d’investisseurs étrangers, en 2006, le gouvernement du précédent président Olusegun Obasanjo avait cédé sa participation de 51% dans NITEL et sa filiale de téléphonie mobile MTEL à la société nationale Transnational Corporation (Transcorp). Le tout pour 500 millions de dollars.

L’opération a cependannt été annulée en juin dernier par la nouvelle administration, cette dernier arguant que Transcorp n’avait pas atteint ses objectifs de redressement du groupe. Le gouvernement avait alors invoqué un manque d’investissements et un amoncèlement des dettes cumulées durant les trois dernières années, à savoir depuis la reprise par l’entreprise locale Transcorp Plc.

Le Conseil national de la privatisation avait estimé que Transcorp Plc