Important impact à prévoir pour les grandes groupes miniers internationaux, si les choses se concrétisaient.
Le syndicat le plus puissant d’Afrique du sud a apporté vendredi son soutien aux appels du mouvement de jeunesse de l’ANC – le parti au pouvoir – en faveur d’une nationalisation des mines. Rappelons que le secteur minier est l’un des piliers de l’économie sud-africaine, le pays étant doté de ressources considérables.
Le Congress of South African Trade Unions (COSATU) a ainsi déclaré qu’il soutenait les commentaires faits au début de la semaine par le chef du mouvement de jeunesse de l’ANC Julius Malema selon lequel le temps était peut-être venu pour que « l’Etat prenne le contrôle des mines ».
« La nationalisation des mines est particulièrement pertinente dans le contexte de la crise globale et des licenciements massifs dans le secteur minier », souligne le COSATU dans sa déclaration.
Précisons toutefois, que le porte-parole de l’ANC Jessie Duarte, avait tenu à préciser jeudi que les nationalisations ne faisaient « pas partie de la politique de l’ANC ».
Une prise de position qui intervient alors que les mines, qui représentent 50% des exportations du pays, ont été fortement affectées par la crise globale. Quelque 25 000 mineurs ont perdu leur emploi cette année, soit 5% de la main d’oeuvre du secteur.
L’or constitue la première source de devises étrangères du pays, le secteur aurifère représentant 7,5% des exportations. Longtemps premier producteur mondial d’or, l’Afrique du Sud vient d’être détrônée par la Chine.
La production aurifère du pays a cependant chuté de 8,7% en novembre 2008 par rapport au même mois de l’année précédente. Cette situation est due essentiellement aux conséquences de l’importante crise énergétique que doit affronter le pays, l’entreprise d’énergie publique Eskom ayant été contrainte de réduire ses livraisons aux industries minières au début 2008 en raison de problèmes structurels.
Précisons également que l’Afrique du Sud assure 78% de la production mondiale de platine.
Source : AWP, AFP
Du temps des blancs, la Rhodésie était le pays le plus riche et calme au sud du Sahara ; maintenant, après quelques interventions étatiques, c’est le Zimbabwe où « la principale cause d’un tel déclin serait liée à l’épuisement des fonds de roulement des exploitants. Rappelons à cet égard que la Banque centrale du Zimbabwe, qui exerçait jusqu’au début de l’année un monopole sur le commerce de l’or, a quasiment cessé ses paiements aux producteurs en 2008. »…
Après la Rhodésie, l’Afrique du sud était le pays le plus riche et le plus calme, longtemps la seule porte de sortie pour ceux qui fuyaient le « »paradis » » socialiste du Mozambique ; que l’état de la RSA nationalise, ils rejoindront le Zimbabwe…
Vous avez raison Dadounet : White Power et pour la France : Travail Famille Patrie. Les femmes à la maison! Vive le Maréchal.
« l’Afrique du sud était le pays le plus riche et le plus calme » : mais oui Dadounet.
Les africains propriétaire vivent dans les bidonvilles nommés townships avec berger allemand et fusils d’assauts pendant que les gentils exportent or diamants et matières premières.
J’énonce des faits, vous tentez de déconsidérer l’adversaire, la tactique bien connue des marxistes, systématiquement acculés qu’ils sont par les ignominies qu’entraîne inévitablement la mise en application de leurs recettes, basées sur une analyse fausse.
Tentez donc de me répondre sur le fond, si vous vous en sentez capable, bien sûr.
@Dadounet
Vous liez l’histoire des deux pays.
L’Afrique du Sud est une démocratie comme la France.
Donc, ce qui a été nationalisé un jour, peut être privatisé par un autre gouvernement.
Les nationalisations de Mitterrand ou des banques suédoises dans les années 90 sont un exemple.
Et plus récemment, la nationalisation du système bancaire anglais.
Ces pays sont restés calmes.
Un élément historique lie ces deux pays est le fait d’avoir eu un régime d’apartheid.
Régime privant la majorité de la population de ses droits. Période que vous qualifiez de calme.
J’ai fait le lien entre deux articles de ce blog, l’un expliquant que le Zimbabwe (ex Rhodésie) ne pouvait payer l’or à ses mineurs après avoir nationalisé sa vente et l’autre annonçant que l’Afrique du sud allait nationaliser ses mines, alors même que leur compagnie d’électricité, après des années de mauvaise gestion étatique, n’était pas capable d’approvisionner lesdites mines.
Ces deux pays suivent la même route vers la ruine socialiste.
On peut certes s’en sortir, mais quand on connaît la richesse minière et agricole de ces pays, on ne peut qu’être sidéré par la stupidité de leurs politiques qui entraîne la ruine du Zimbabwe et, bientôt, de la RSA.
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> privant la majorité de la population de ses droits. Période que vous qualifiez de calme
L’Afrique du sud de l’apartheid n’était pas totalement démocratique (les Africains y avaient le droit de vote au plan local), mais le pays était calme, hors attentats terroristes.
Maintenant, c’est, après cet autre paradis multiracial qu’est le Brésil, le pays en paix du monde où il y a le plus de meurtres et de viols, de beaucoup plus qu’à l’époque de l’apartheid.
La Rhodésie était le pays le mieux dirigé (par des Anglais) d’Afrique, le Zimbabwe le plus mal (par des Africains).
Il me semble donc que toutes ces idées socialistes d’égalité et de nationalisation sont haïssables, de même que le féminisme.