Air France-KLM : le groupe impacté par la « disparition » d’un Airbus A330

Air-France_irbus-A330-203-FGZCP Au delà de la douleur des familles directement impactées par la « disparition » de l’Airbus A330 reliant Rio de Janeiro (Brésil) à Paris-Charles-de-Gaulle, le groupe de transport aérien devra également faire face à la tourmente engendrée par la catastrophe.

Les marchés ont pris en compte la nouvelle en se « délestant » de l’action Air-France KLM, la probabilité qu’il s’agisse d’un accident étant proche des 90 voire 99 %, si l’on en croit les informations qui « transpirent » des différents communiqués émis par les autorités. Mais pourrait-il s’agir « d’autre chose »  à quelques jours à peine des élections européennes.

Rappelons qu’un Airbus aux couleurs de la compagnie Air France transportant plus de 200 passagers a disparu des écrans radars lundi à 06H00 GMT alors qu’il survolait l’Atlantique. Il n’y aurait désormais plus « aucun espoir ».

A 13H47, le titre perdait ainsi 0,58% à 11,16 euros dans un marché en hausse de 1,91% alors qu’il gagnait encore 1,11% vers 12H00.

Air France a déclaré de son côté à l’AFP avoir « le regret d’annoncer être sans nouvelle du vol AF 447 effectuant la liaison Rio-Paris avec 216 passagers à bord » et « partager l’émotion et l’inquiétude des familles concernées ».

Rappelons que le transporteur aérien européen a essuyé en 2008/2009 sa première perte nette depuis sa création en 2003, à 814 millions d’euros contre un bénéfice de 756 millions d’euros l’exercice précédent.

A l’heure actuelle la disparition de l’avion ne semble pas affecter le titre EADS, maison mère du constructeur Airbus, le titre progressant même de 1,27% à 11,60 euros.

Selon François Brousse, directeur de la communication de la compagnie française, l’hypothèse la « plus vraisemblable » est désormais que l’avion d’Air France disparu lundi entre le Brésil et la France avec 228 personnes à bord « a été foudroyé ». L’appareil « est entré dans un zone orageuse avec de fortes perturbations qui a provoqué des dysfonctionnements » a-t-il ajouté.

« Nous sommes sans doute face à une catastrophe aérienne. Toute la compagnie est auprès des familles dont elle partage la douleur », a déclaré de son côté Pierre-Henri Gourgeon, directeur général d’Air France.

Ce dernier a tenu à détailler les faits : l’A330 a décollé de Rio à 22H19 GMT, selon lui. « Les contacts radio étaient normaux jusqu’à 01H30 GMT, heure du dernier contact entre l’équipage et le contrôle brésilien, a-t-il ajouté. A 02H00 GMT, l’avion est « entré dans une zone de fortes turbulences ». A 02H15 GMT « des messages automatiques de maintenance » ont été « émis par l’appareil pour annoncer un certain nombre de défaillances », notamment une panne de circuit électrique, selon M. Gourgeon.

« Une procédure classique, en cas de perte de contrôle aérien, a alors été lancée » et les contrôles aériens brésilien et africains ont été alertés, a-t-il ajouté.

Le directeur général d’Air France a tenu à souligner que le commandant de bord était « très expérimenté avec 11.000 heures de vol ». Ses deux copilotes ont 3.000 heures de vol pour l’un (dont 220 sur A330) et 6.600 pour l’autre (dont 1.900 sur A330). Quant à l’avion, il totalise 18.870 heures de vol et a été mis en service le 18 avril 2005. Sa dernière visite d’entretien en hangar date du 16 avril 2009. Le dernier contrôle technique de l’appareil n’avait révélé « aucune défaillance », a conclu M. Gourgeon.

L’hypothèse d’un détournement « est clairement écartée« , avait déclaré dans un premier temps à l’AFP le ministre de l’Ecologie et de l’Energie Jean-Louis Borloo, privilégiant « l’hypothèse d’un accident« . « L’hypothèse la plus probable est celle de la disparition en mer de l’avion« , d’un « accident », a-t-il dit dans un communiqué en précisant qu’il donnerait une conférence de presse à 17h à Roissy.

« L’inquiétude est très grande à Roissy. L’avion a disparu des écrans de contrôle il y a plusieurs heures. Il peut s’agir d’une panne du transpondeur mais ce genre de panne est très rare et l’avion ne s’est pas posé à 11h10 comme prévu« , avait préalablement précisé une source aéroportuaire.

Le président Nicolas Sarkozy a, de son côté, demandé au gouvernement et aux administrations concernées « de tout mettre en

(26 commentaires)

  1. MINUTE PAR MINUTE.- Selon le ministre de l’Ecologie, en charge notamment des transports, il s’agit de «l’hypothèse la plus vraisemblable». Nicolas Sarkozy est attendu à 16h45 au PC de crise à Roissy.
    » Deux numéros d’urgence pour les familles ont été ouverts : un numéro vert pour la France 0.800.800.812. et un autre pour l’étranger 00.33.1.57.02.10.55.
    16h07 : Bussereau appelle à la prudence. Le secrétaire d’Etat français aux Transports estime que «toute hypothèse serait fausse et erronée» à propos de la disparition de l’Airbus A330 d’Air France. Dominique Bussereau, qui s’est rendu au PC de crise à l’aéroport de Roissy et devait rencontrer les proches des passagers de l’avion disparu, invite à la «prudence» : «Pour l’instant, on n’en sait strictement rien. J’ai suffisamment d’expérience pour savoir qu’il circule beaucoup d’informations. Prenons notre temps. Nous le devons aux familles».

  2. Foudroyé ?
    14h16 : L’Airbus foudroyé ? Selon François Brousse, directeur de la communication de la compagnie française, l’hypothèse la «plus vraisemblable» est que l’appareil d’Air France «a été foudroyé». Il ajoute : «L’avion est entré dans un zone orageuse avec de fortes perturbations qui a provoqué des dysfonctionnements». «Il y avait globalement sur la zone des perturbations tropicales puissantes. Ce sont des appareils habilités à ce genre de circonstances, mais il doit y avoir une accumulation de circonstances», avait auparavant déclaré le ministre français de l’Ecologie et de l’Energie, Jean-Louis Borloo.

  3. Busseraud prudent
    Avion disparu: Bussereau prudent
    AFP
    01/06/2009 | Mise à jour : 15:54 | Commentaires 1 | Ajouter à ma sélection
    Le secrétaire d’Etat aux Transports Dominique Bussereau a estimé que « toute hypothèse serait fausse et erronée », à propos de la disparition ce matin d’un Airbus A330 d’Air France entre Rio et Paris.
    M. Bussereau, qui s’est rendu au PC de crise à l’aéroport de Roissy et devait rencontrer les proches des passagers de l’avion disparu, a invité à la « prudence » sur les causes de la disparition de l’appareil.
    Auparavant, François Brousse, directeur de la communication d’Air France, avait indiqué que « le plus vraisemblable est que l’avion a été foudroyé ». L’hypothèse d’un détournement « est clairement écartée », avait déclaré un peu plus tôt à l’AFP le ministre en charge des Transports, Jean-Louis Borloo, privilégiant « l’hypothèse d’un accident ».
    Air France a indiqué avoir communiqué toutes les données techniques concernant le vol 447 au Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) pour la Sécurité de l’Aviation civile, organisme chargé pour la France des enquêtes techniques sur les accidents ou incidents dans l’aviation civile.

  4. Forum crash aerien.com (toujours tres intrusctif)
    Les avions de ligne sont conçus pour ne pas subir de panne électrique.
    En temps normal, le courant est fournis par les réacteurs,
    en cas de panne des réacteurs, un générateur de secours prend le relais (l’APU : Auxiliary Power Unit) ;
    en cas de panne de l’APU (s’il n’y a plus de carburant), c’est la ram air turbine qui prend le relais. Il s’agit d’une « éolienne » qui peut générer un courant suffisant pour que le pilote garde le contrôle de l’appareil.
    Dans de telles conditions, l’avion ne peut que planer, mais le pilote garde les commandes.

  5. From Times OnlineJune 1, 2009
    Airbus A330: a good, but not flawless safety record
    Jenny Booth
    Until today the Airbus A330 had an impeccable safety record with not a single fatal incident involving passengers since it first went into commercial operation in 1993.
    Wide-bodied and with twin engines, it is used by carriers around the world, including Etihad, the UAE airline, Quantas, KLM and Air France, as a medium- to long-range craft that has successfully competed with the Boeing 767.
    There are two types – the A330-200, the model that crashed today, capable of carrying up to 293 passengers, and the slightly longer A330-300 which was developed at the same time. They have a range of about 12,500km.
    Before today the only deaths associated with the A330 occurred on **June 30 1994, **when an Airbus A330-300 crashed during a test flight soon after take off from Toulouse airport.
    The plane had taken off extreme weather conditions with tonnes of water in the rear of the plane to make it tail-heavy.
    Pilot error and faulty autopilot systems were blamed for the crash, which killed everyone on board – three pilots, two engineers and two observers.
    The only other violent incident associated with the plane came in 2001, when Tamil Tiger rebels managed to destroy two Airbus 330-200 craft belonging to Sri Lankan Airlines in a suicide attack on Bandaranaike airport. The planes were on the ground and empty of passengers at the time of the attack.
    There have however been several serious events associated with the plane. On October 7 last year a Qantas A330-300 suddenly lost 650ft in altitude after a fault caused the autopilot to disengage. Thirty-six people on board were hurt, 12 of them seriously, as occupants were slammed into the roof of the cabin.
    In 2001 an Air Transat flight performed the world’s longest recorded glide by a jet airliner after an A330-243 suffered double engine failure following a fuel leak over the Atlantic Ocean during a flight from Toronto to Lisbon.
    The airliner lost nearly 37,000 gallons of fuel and glided without power for nearly half an hour before making an emergency landing in the Azores. None of the passengers was hurt but 12 tyres burst.
    Investigators said that pilot error and a lack of automated computer checks meant that the crew did not realise that fuel was leaking from a broken pipe.
    And in 2003 an engine on a flight from Miami by Swiss carrier Edelweiss Air exploded after take-off. None of the aircraft

  6. Accident essai moteur Pratt et Whitney.
    de juin 1994
    – Déroulement du vol:
    Ce vol d’essais entrait dans le cadre de la préparation de la certification du pilote automatique aux standards de catégorie III (approche et remise de gaz par très mauvaises conditions de visibilité), pour cette version de l’Airbus A330 équipée de moteurs Pratt et Whitney.
    Le programme général des vols correspondants était fixé par le document Airbus Industrie nº460/94 issue n°1 du 27 juin 1994.
    L’ordre d’essais du vol n°129 fait l’objet d’un document daté du 30 juin 1994.

  7. Les balises de détresse de l’Airbus A330 d’Air France disparu lundi sur le vol Rio-Paris « n’ont émis aucun signal », a indiqué à l’AFP un responsable du Centre national d’études spatiales (CNES), exploitant du centre français de réception du système international Cospas-Sarsat.
    « Aucune émission des trois balises qui équipent les A330 d’Air France n’a été captée par l’un des satellites et répercutée vers l’un des 24 centres de contrôle dans le monde qui constituent le système d’alerte aérien et maritime », a déclaré Philippe Hazane, sous-directeur adjoint du CNES à Toulouse.
    Ces balises, fixées dans tous les avions de transport, peuvent être déclenchées manuellement en situation de détresse, elles se déclenchent automatiquement en cas de trajectoire particulièrement dangereuse ou au moment d’un crash, mais leurs émissions ne peuvent être perçues du fond de l’océan, a précisé le responsable du CNES.
    « Si aucune émission n’a été perçue, cela tendrait à prouver qu’elles ont été détruites avant de pouvoir émettre, donc que la catastrophe a été très rapide », a estimé M. Hazane.
    Le responsable du CNES a ajouté que chaque balise avait sa propre alimentation électrique et qu’elle était autonome par rapport à celle de l’avion. Elles peuvent aussi être déclenchées manuellement.
    Le programme international Cospas-Sarsat a été fondé au début des années 80 par les Etats-Unis, la Russie, la France et le Canada pour faciliter les secours aux avions et aux navires. Il repose sur cinq satellites géostationnaires couvrant la surface du globe et sur cinq satellites en orbite basse balayant toutes les zones du monde.
    Quelque 24 stations au sol sont réparties dans le monde entier. Leur analyse des signaux émis sur une fréquence de 406 Mhz permet l’identification du véhicule porteur par un satellite géostationnaire.
    « Après l’identification, la localisation a lieu dans un délai maximum d’une heure après le passage de deux satellites en orbite basse », explique M. Hazane.
    Dans le cas du vol AF 447 Rio-Paris, les centres les plus proches du lieu de la disparition présumée sont Recife au Brésil et Maspalomas aux Canaries (Espagne).
    Le centre de Toulouse aurait automatiquement été informé immédiatement en cas d’émission en tant que centre du pays propriétaire.

  8. Le mot est lâché …
    «Une bombe peut très bien
    avoir fait exploser l’avion »
    Recueilli par Bastien Hugues (lefigaro.fr)
    01/06/2009 | Mise à jour : 19:08 | Commentaires 6 | Ajouter à ma sélection
    INTERVIEW – Contacté par lefigaro.fr, un pilote d’Air France estime qu’une panne électrique générale causée par un foudroiement est peu probable.
    Un Airbus A330 de la compagnie Air France qui assurait la liaison Rio de Janeiro- Paris-Charles-de-Gaulle a disparu au dessus de l’Atlantique lundi matin. Il transportait 228 personnes, dont 73 passagers français. Sur lefigaro.fr, un pilote d’Air France qui a souhaité garder l’anonymat évoque l’hypothèse d’un attentat ayant provoqué l’explosion de l’avion.
    Air France affirme que l’appareil a connu une panne de circuit électrique. Quelles sont les conséquences d’une telle panne à bord d’un avion ?
    Il y a cinq sources d’énergie électrique à bord d’un appareil. Pour qu’il y ait une panne totale, il faudrait que ces cinq sources ne fonctionnent plus. Lorsque tout tombe en panne, une batterie prend de façon transitoire et partielle le relais, ainsi qu’un moteur qu’on utilise généralement au sol. Une sorte d’éolienne est déclenchée pour générer de l’électricité. Pour que le commandant de bord n’ait plus aucune capacité à piloter l’avion, il faudrait que toutes ces sources d’électricité soient endommagées.

  9. Une pensée aux familles.
    Une chose est sure,les compagnies/la FIA n’aiment pas la foudre. Fin janvier 2009 pendant la tempête qui a touché la France, notre 747 a été foudroyé sur la piste de Roissy CDC le vendredi 23, Air France a préféré annulé le vol et attendre le 747 venant de Tokyo 10h00 plus tard pour nous emmener Rio.

  10. Michelin impacté
    Parmi les victimes, on compte trois responsables de l’entreprise Michelin : Luiz Roberto Anastácio, président de Michelin Amérique latine, Antonio Gueiros, directeur de l’informatique de la société à Rio et une employée française Christine Pieraerts.

  11. 23:33 – lundi 01 juin 2009
    La foudre ne peut être le seul élément du crash, selon un pilote
    OUEST FRANCE
    La foudre n’est sûrement pas le seul élément ayant entraîné l’accident de l’Airbus A330 effectuant la liaison Rio de Janeiro-Paris, selon le porte-parole du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), Eric de Rivery. « On nous dit que la foudre a pu détruire l’avion. Je ne l’exclus pas, mais ce serait la première fois dans l’histoire de l’aviation qu’on se retrouve avec un avion totalement détruit par la foudre », estime le pilote.

  12. Ce terrible accident n’est pas sans rappeler un grave incident il y a un an en Australie concernant aussi un A330. Le vol QF72 de la compagnie australienne Qantas effectuant la liaison entre Singapour et Perth avait effectué un atterrissage d’urgence dans la ville d’Exmouth, à plus de 1000 km de Perth, après avoir lancé un appel de détresse. Motif : un changement d’altitude aussi brutal qu’inexpliqué – 1000 m perdus en un peu plus d’une minute – qui s’était traduit par une quarantaine de blessés à bord, plus ou moins gravement touchés, la plupart souffrant de fractures ou de profondes coupures. Quatorze passagers avaient dû être hospitalisés.
    L’explication de cette chute de l’Airbus de Qantas est venue de l’agence australienne de la sécurité de l’aviation civile : il s’agissait d’un bug. Plus précisément, une erreur du système de pilotage automatique. « Des données incorrectes ont amené les ordinateurs de bord à ordonner un mouvement en piqué », a déclaré à la presse le directeur de l’Australian Transport Safety Bureau, notant qu’il s’agit d’un incident « exceptionnel » au niveau d’un ordinateur de bord. En gros, le capteur de vol a amené l’ordinateur à interpréter que l’appareil montait alors qu’il respectait son altitude de croisière. Cet incident, au niveau d’une unité informatique qui fournit des données à l’ordinateur principal de l’appareil, n’avait jamais été rencontré auparavant sur un A330-300.
    http://tf1.lci.fr/infos/monde/asie/0,,4122851,00-sueurs-froides-pour-cause-d-un-bug-sur-un-vol-qantas-.html
    http://www.theaustralian.news.com.au/story/0,25197,25579625-2702,00.html
    Le compte rendu de cet incident par les services d’enquêtes australiens.
    http://www.atsb.gov.au/newsroom/2008/release/2008_43.aspx
    Un résumé des messages envoyés automatiquement par les instruments durant les 4 tragiques dernières minutes selon des sources non officielles.
    « The ACARS messages of system failures began to arrive at 02:10Z. Indication was that the autopilot had disengaged and the fly by wire system had changed to alternate law. Between 02:11Z and 02:13Z a flurry of messages regarding ADIRU and ISIS faults arrived. At 02:13Z PRIM 1 and SEC 1 faults were indicated, at 02:14Z the last message received was an advisory regarding cabin vertical speed. »
    http://blogs.news.sky.com/foreignmatters/Post:0fc148fa-4542-4246-99e7-c0a8824562e6

  13. Ce qui m’étonne énormement , c’est le silence d’Airbus sur le sujet alors que les USA n’hesitent pas justement à parler de ce pb sur avion Quantas , + crash de Toulouse de juin 1994 …. dont je me souviens , puisque j’étais alors en face de l’aéroport de Blagnac

  14. Attentat ?
    ———–
    « Il est absolument indispensable de connaître les causes de l’enchaînement qui a provoqué cet accident pour améliorer la sécurité », a fait valoir le ministre des Transports.
    La France a annoncé l’envoi d’un navire de l’Ifremer à bord duquel se trouve le Nautile, un des rares sous-marins permettant de faire des recherches à une telle profondeur.
    Huit jours de mer seront nécessaires au « Pourquoi pas » pour rejoindre la zone de l’accident. Il devrait appareiller de l’archipel des Açores mercredi.
    Au total, France et Brésil auront sur la zone une dizaine de navires militaires. Pour l’instant, trois bateaux civils français sont sur place.
    A terme, les familles de victimes qui le souhaiteront pourront se rendre sur place, a confirmé Jean-Louis Borloo.
    Au plan international, l’enquête sera coordonnée par le Bureau Enquête Analyse (BEA) français. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Bobigny, qui devrait rapidement nommer un expert, a dit le ministre des Transports.
    « La thèse de l’attentat n’est pas écartée à ce stade », a-t-il dit, mais « on commence à considérer qu’il y a peu de pistes » en faveur d’une telle éventualité.

  15. Air France a révélé mercredi avoir reçu le 27 mai – soit quatre jours avant la catastrophe du vol AF 447 – un appel téléphonique anonyme faisant état de la présence d’une bombe à bord d’un de ses vols en partance de Buenos Aires. Selon un porte-parole de la compagnie, l’appareil en question a été fouillé en vain et a pu décoller avec 90 minutes de retard sur l’horaire prévu.
    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-39479465@7-37,0.html
    Reuters 03.06.2009

  16. Le Parisien 03 06 09
    Un avion d’Air France à destination de Paris a fait l’objet d’une alerte à la bombe le 27 mai à Buenos Aires obligeant la police argentine à fouiller l’appareil avant que les passagers n’embarquent à bord, a précisé la compagnie confirmant une information obtenue auprès d’une source aéroportuaire.
    La compagnie aérienne et la source aéroportuaire interrogées n’établissent aucun lien entre cette «fausse alerte», selon un porte-parole d’Air France, et la disparition lundi du vol AF 447 entre le Brésil et la France avec 228 passagers à bord.
    Le vol AF 415 entre Buenos-Aires et Paris a décollé le 27 mai de Buenos-Aires avec 32 minutes de retard à cause d’une alerte anonyme par téléphone qui a obligé la police argentine à fouiller l’avion avant que les passagers n’embarquent, a expliqué Air France.
    Le vol a décollé à 19h37 au lieu de 19H05 et est arrivé à l’aéroport de Roissy avec 20 minutes de retard, selon Air France.
    La source aéroportuaire qui a été informée de cette alerte à la bombe précise que les vols, «à Roissy comme ailleurs», font «régulièrement» l’objet d’alertes à la bombe anonymes et sans fondement

  17. AF 447 – Deux avions de Lufthansa vont donner des indices météo
    mardi 2 juin 2009 17h39
    GENEVE, 2 juin (Reuters) – Deux appareils de la compagnie allemande Lufthansa (LHAG.DE: Cotation) qui pourraient avoir traversé les mêmes turbulences que le vol AF 447 porté disparu au-dessus de l’Atlantique vont fournir des informations pour l’enquête, a annoncé mardi l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
    L’agence des Nations unies a précisé que, selon ses premières informations, les deux avions avaient enregistré des données sur les vents et les températures en passant dans la zone, une demi-heure environ avant le vol d’Air France qui effectuait la liaison Rio de Janeiro-Paris.
    Les appareils de Lufthansa n’étaient pas équipés pour transmettre ces données automatiquement pendant leur vol.
    « Deux avions de la Lufthansa se trouvaient dans le voisinage du vol d’Air France mais nous ne connaissons pas l’endroit exact de l’accident, il est très difficile de dire s’ils étaient très proches », a dit à Reuters le chef de la division aéronautique de l’OMM, Herbert Pümpel.
    « Leurs observations seront sans doute utilisées par le groupe d’enquête », a-t-il ajouté, précisant que les épisodes orageux sont souvent très courts et locaux, ce qui réduit les chances de les voir traversés par deux avions successivement.
    Selon Herbert Pümpel, il est peu probable que la foudre ou le mauvais temps soient à l’origine de l’accident, mais ils pourraient avoir joué un rôle.

  18. Bresil, iran et uranium …
    L’Iran pourrait se retrouver
    à court d’uranium
    Julie Connan (lefigaro.fr) avec AFP
    16/02/2009 | Mise à jour : 20:15 |
    Selon un centre d’études américain, la République islamique pourrait voir ses activités de traitement et d’enrichissement du combustible nucléaire, compromises. Téhéran dément fermement.
    L’Iran pourrait prochainement venir à manquer de concentré d’uranium (ou «yellow cake»), première étape dans la transformation du minerai via des centrifugeuses. C’est ce qu’affirme une étude publiée mercredi par un centre d’études et de réflexion basé aux Etats-Unis. Si l’information était confirmée, cela renforcerait les doutes de la communauté internationale sur la nature du programme nucléaire iranien : les experts de l’ISIS (Institute for Science and International Security) notent en effet qu’un manque d’uranium serait un obstacle évident pour un programme nucléaire civil de production d’électricité, mais pas pour un programme nucléaire militaire. Car d’après des analystes occidentaux, l’Iran aura en effet enrichi suffisamment d’uranium à la fin de l’année pour produire, s’il le souhaite, des ogives nucléaires.
    Les auteurs de cette étude, David Albright, Jacqueline Shire et Paul Brannan se sont basés sur un rapport de novembre 2008 de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Selon ce texte, l’Iran a consommé près des trois-quarts des 600 tonnes de stocks de concentré d’uranium qu’il avait acquis dans les années 1970 auprès de l’Afrique du Sud, sous le couvert d’un programme nucléaire civil, quand le shah d’Iran était encore au pouvoir.
    Risques d’approvisionnements illégaux
    Or, d’après les auteurs, aucune des deux mines d’uranium iraniennes ne semble avoir la capacité de fournir le combustible pour un seul réacteur : d’une part, elles ne produisent pas assez d’uranium, d’autre part, le minerai est de mauvaise qualité et très coûteux.
    Autrement dit, si l’Iran parvient à maintenir ses activités d’enrichissement d’uranium en 2010, cela pourrait signifier que le pays s’est fourni à l’étranger, en violation de la résolution 1737 des Nations unies, estime l’étude de l’ISIS.
    Dès mercredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hassan Qashqavi a jugé ces informations, déjà révélées fin janvier par Times, de «spéculations de médias».
    D’après le quotidien britannique, six pays occidentaux – la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Australie et le Canada – ont d’ores et déjà commencé à faire pression sur des pays producteurs d’uranium pour qu’ils ne fournissent pas l’Iran. Parmi ces pays figurent le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, mais aussi la République démocratique du Congo, le Niger ou le Brésil.
    En 2005, l’Iran avait tenté d’importer illégalement par bateau de l’uranium 238 provenant du Congo. Mais l’opération avait été déjouée par les douanes tanzaniennes.

  19. Bresil/ France et iran …
    LONDON
    Uranium Nations Urged Not To Sell To Iran
    The British newspaper said Britain’s Foreign Office late last year ordered its diplomats in Kazakhstan, Uzbekistan and Brazil.
    Western powers believe Iran is running short of raw uranium for its nuclear programme and are urging producer nations not to sell to Tehran, The Times reported on Saturday.
    The British newspaper said Britain’s Foreign Office late last year ordered its diplomats in Kazakhstan, Uzbekistan and Brazil — all major uranium producers — to lobby their governments on the issue.
    « Countries including Britain, the U.S., France and Germany have started intensive diplomatic efforts to dissuade major uranium producers from selling to Iran, » the newspaper said.
    The Western governments accuse Tehran of trying to acquire nuclear weapons under cover of a civilian nuclear energy programme. Iran denies the accusation and says it only wants nuclear power in order to generate electricity.
    The enriched uranium required for use in nuclear reactors or weapons is produced in centrifuges that spin uranium hexafluoride gas (UF6) at high speeds. The UF6 is derived in a chemical reaction from « yellow cake », a concentrate obtained from mined uranium ore.
    The Times quoted sources as saying Iran had nearly exhausted its stock of yellow cake, of which it had acquired several thousand tonnes from South Africa in the mid-1970s.
    A spokesperson for Britain’s Foreign Office declined to confirm the Times report but said:
    « It’s essential to dissuade Iran from progressing towards the technology for a nuclear bomb. This risks sparking off a regional nuclear arms race. In a region which already faces huge security and other challenges, nuclear proliferation would be disastrous for stability. »
    The World Nuclear Association lists the top 10 uranium mining nations in 2007 as Canada, Australia, Kazakhstan, Russia, Niger, Namibia, Uzbekistan, the United States, Ukraine and China. Brazil was 13th.
    The vice president of Kazakhstan’s state atomic company told Reuters in an interview in November that the former Soviet republic planned to increase uranium production to nearly 12,000 tonnes this year from around 8,600 tonnes in 2008.
    The Times said the Democratic Republic of Congo, where fighting and smuggling are rife, was another potential source of supply that troubles Western nations and the United Nations nuclear watchdog, the International Atomic Energy Agency.
    Objavljeno: 24.01.2009. u 12:40h

  20. 5 années se sont écoulées mais comme souvent dans ces catastrophes, le dossier n’est toujours pas clos…
    Aujourd’hui, l’action Air France – KLM a quasiment retrouvé ses niveaux de 2009 mais entre temps, elle s’est aussi effondrée jusqu’à 3€.
    Si vous vous interrogez sur le potentiel actuel de l’action, nous venons de réaliser une analyse complète du groupe, de son secteur et de sa valorisation boursière :
    http://analysesduclub.com/analyses-boursieres-388/societes-6/292-analyse-action-air-france-klm

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