Déficit budgétaire : Fillon annonce des mesures d’économie

Fonds-de-tiroir Prévoyant l’Etat ? Alors que le déficit budgétaire de la France ne cesse de sombrer dans des abysses vertigineuses, François Fillon tente de redresser la barre. Où plutot laisse entendre que le gouvernement va faire en quelque sorte ses « best efforts ».

Comment ? via de nouvelles mesures d’économies prévues dans le budget 2010.

Rappelons que le déficit budgétaire de la France s’est creusé à 43,7 milliards d’euros fin mars 2009, contre 22,5 milliards d’euros à la même date de 2008.

Le Premier ministre annonce ainsi dans le Figaro que le gouvernement français va poursuivre « la réduction des dépenses de l’Etat dans son budget 2010 » en lançant une deuxième vague d’économies dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP). Vous apprécierez – je l’espère – les termes de « poursuivre la réduction des dépenses » alors qu’un déficit colossal vient juste d’être annoncé. Certes la perte des recettes y est pour beaucoup, mais tout de même.

Alors que les chiffres publiés la veille pourraient faire craindre le pire, François Fillon tente de rassurer les Français en excluant une augmentation de la CSG et de la CRDS. Nous prenons note …. en espérant qu’aucun « revirement » ne soit à déplorer …

« En 2010 nous allons geler la progression des dépenses de l’Etat en volume. Pour y parvenir nous maintiendrons la règle du non-remplacement d’un départ en retraite sur deux dans la fonction publique, soit 34.000 postes en moins, et nous accélérerons l’effort de la révision générale des politiques publiques (RGPP) », précise le Premier ministre.

Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, rapporteur général de la RGPP, a présenté mercredi lors du conseil des ministres le deuxième point d

(3 commentaires)

  1. Le Premier ministre, François Fillon, affirme que « pour l’heure nous assumons les déficits » en écartant des hausses d’impôts, de CSG et de CRDS pour rétablir l’équilibre des comptes, dans une interview au Figaro à paraître jeudi.
    « Si on augmente les prélèvements, dans trois ans, quand on se comparera à nos voisins, notamment les Allemands, nous serions en situation très défavorable. Pour l’heure, nous assumons nos déficits », explique le Premier ministre.
    Il répète que le gouvernement « accepte l’idée d’un creusement du déficit dans les conditions économiques que nous connaissons », et prédit que « personne en Europe ne reviendra à l’équilibre en 2012 ».
    « Nous n’augmenterons pas les impôts, ajoute-t-il, car « ce serait contre-productif en période de récession » et serait « dangereux si la situation s’améliore, car cela risque(rait) de freiner la reprise ».
    ¨Pour lui, « il y a en outre une question de fond: la France a déjà l’un des niveaux de prélèvements obligatoires les plus élevés, notamment sur le travail ». « Tout relèvement serait désastreux pour notre économie ».
    Comme on lui demande s’il pourrait augmenter la CSG ou la CRDS, il répond: « non ».
    Pour 2010, le Premier ministre explique que le gouvernement va « geler la progression des dépenses de l’Etat en volume » et maintiendra « la règle du non remplacement d’un départ en retraite sur deux dans la fonction publique, soit 34.000 postes en moins ».
    Quant à la mise en place de nouvelles mesures de relance, M. Fillon les écarte. « Nous avons toujours affirmé que nous prendrions d’autres mesures si cela s’avérait nécessaire, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui ».

  2. et le budget de l’Elysée par exemple… le gouvernement en parle dans ses mesures ?
    ça pourrait faire quelques millions d’économie, c’est déjà cela !
    idem pour les dépenses inutiles chez les hauts fonctionnaires, également le gachis dans les administrations (mauvaise gestion du chauffage par exemple… etc)
    plein de détails qui feraient économiser bcp à l’état, simplement avec du bon sens !!
    mais au lieu de cela on préfère sabrer les petits fonctionnaires, c’est tellement moins fatigant…

  3. Pour ma part, je suis tres suprise de l’état de fenetres et volets des écoles et autres établissements publics… que d’energies perdues alors qu’on pourrait relancer l’economie tout en baissant la facture de chauffage

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